Encore une fois, ce jeudi 4 juillet 2024 marque un jour de victoire de plus pour les Américains, à l’occasion de la fête de l’indépendance des États-Unis. Feux d’artifices, parades, barbecue, drones dans le ciel, sont parmi les activités qui coiffent ce jour très précieux aux yeux des citoyens américains. Cette fête est la naissance d’un désaccord entre l’Angleterre et les treize colonies d’Amérique du Nord (Virginie, Massachusetts, ex Hampshire, Maryland, Connecticut, Rhode Islande, Delaware, Caroline du Nord, Caroline du Sud, New Jersey, New-York, Pennsylvanie et Géorgie).
Début du conflit pour l’indépendance
Tout a commencé après 1763, avec l’imposition d’un ensemble de taxes fait aux treize colonies britanniques d’Amérique du Nord par la Grande Bretagne, hors de leur volonté, dans le but d’amortir le coût de la guerre de sept ans. Ces colonies avaient des relations coloniales avec la Grande-Bretagne. Ainsi, mécontents de la décision prise sans leur consultation, les colons américains protestèrent auprès du roi Georges III et du parlement au Royaume-Uni, puis lancèrent une première révolte que la métropole a tenté d’étouffer en envoyant des troupes.
Ensuite, ce mécontentement a donné naissance à la révolution américaine accompagné de changements politiques avec des scènes de violences perpétrées contre les autorités britanniques, une guerre contre la métropole et des troubles sociaux, donnant lieu à la guerre d’indépendance des États-Unis contre la Grande-Bretagne et la fondation de la nation américaine et la naissance des États-Unis.
Prolongement du conflit, ouverture au soutien
Pendant que Londres cherchait à renforcer son autorité après 1763, ce conflit impactait également le cadre géographique, la population, la société, la politique et l’économie de ces treize colonies. En avril 1776, les treize colonies américaines commencèrent à recevoir de l’aide au côté du gouverneur de Louisiane, Luis de Unzaga y Amézaga, pour la lutte de leur indépendance. De là, l’entorse du mercantilisme qui dominait le commerce des Américains et la prospérité économique des colonies inquiétaient les britanniques. Entre 1760 et 1769, les prémices de la guerre continuent à prendre des échelons.
Dans les années 1770, le conflit a connu une autre tournure. Des scènes de violences ont commencé à faire surface, telles que : le massacre de Boston, le 5 mars 1770, où des colons furent abattus par des soldats anglais, la multiplication de manifestations violentes opposant royalistes et indépendantistes. Cependant, quatre ans après (en 1774), une résistance politique a été formée et les représentants des treize colonies se réunirent à Philadelphie pour former une assemblée législative qu’ils nommèrent « congrès continental ».
En route pour l’indépendance des colonies (1775)
Suite à la montée du congrès continental, un an plus tard, le 19 avril 1775, la guerre de l’indépendance a été déclarée. Les colons insurgés (patriotes) avaient mené un double combat, d’abord contre les soldats britanniques et aussi leur confrère fidèle à la couronne anglaise (les royalistes). Ainsi comme support, les patriotes formèrent l’armée continentale sous la direction de Georges Washington et le soutien de la France.
Ensuite, dans la même année, la bataille de Bunker Hill, une scène sanglante a été enregistrée avec une victoire peu avantageuse pour les Britanniques. De ce fait, l’armée britannique rencontrait des difficultés en ressources humaines et économique pour poursuivre la bataille, et le célèbre général britannique Henry Clinton avait déclaré la fin de la domination britannique en Amérique.
Et, le 4 juillet 1776, à Philadelphie, les colonies américaines firent officiellement sécession, donnant naissance à une nouvelle nation : les États-Unis d’Amérique. En octobre 1777, la guerre d’indépendance atteignit son point culminant avec la bataille de Saratoga qui marquera la plus grande victoire des Américains face aux forces britannique.
Le 4 juillet 2024 : une fête en pleine inquiétude pour l’avenir de la démocratie américaine
Ce 4 juillet 2024, les Américains continuent à célébrer cette fête traditionnelle en pleine préparation des candidatures pour l’élection présidentielle, attendue en novembre prochain, entre ces deux candidats : Donald Trump et Joe Biden que le peuple ne veut plus. En conséquence, une situation suscitant des doutes quant à l’avenir de leur démocratie, laissant peu de place à l’esprit de fête, note la presse américaine. Malgré cette situation critique, le président Joe Biden assure aux Américains qu’il n’a pas l’intention de faire face bas malgré son état de santé. Il a promis de poursuivre la lutte pour sauver sa candidature à la présidentielle, lors d’une réception donnée ce 4 juillet à la Maison-Blanche à l’occasion de la fête nationale.