À ceux-là qui viennent de réaliser qu’ils ne pourront pas, Tous, fuir.

S’en souvient-0n ?

Comment, et où fuir quand on est tous, encerclé !

Tous. Tous, vous dis-je, nous serons poursuivis par notre propre absence. Partout. Face à l'autre. Sans pain. Sans lendemain. Face à la pauvreté. Construite sur deux piliers. Le mépris de l'autre. La haine de la terre-mère. Face à la non humanité d'une minorité avare. Sans lieu. Sans vision. Juste l'infâme désir de bouffer, de bouffer TOUT. N'importe quoi. Dans la saleté. Dans sa propre Merde.

L'autre. L'autre, vous dis-je, il vous poursuivra. Sans relâche. Sans rien du tout. Juste avec sa haine. Avec ses armes. Avec vos armes. Ayant généré tant d'excédents. Atteignant à peine, la valeur de votre profit toujours centrée dans le voisinage de l'inflation et du crime financier.

Comment, et Où fuir quand c'est encore vous, les truands de l’économie ; quand c'est encore vous, les sous-fifres de la puanteur...,

216 ans déjà,

Qui gardez encore l'habit du flibustier.

Comment fuir et où quand c'est encore vous qui construisez ces poteaux en des politiciens sâles comme votre argent ; incompétents comme vous ; et finalement, haineux. Comme vous. De la terre mère. Et finalement, sans scrupules. Comme vous. Sans éthique. Comme vous.

Un jour. Un jour, vous dis-je, toutes les issues seront fermées. Parfaitement. Totalement. Même votre conscience.