D’entrée, essayons d’être clairs sur la notion de patrimoine. Le patrimoine est une forme de communication. Il nous invite à entrer en contact avec les individus qui ont habité l’espace que nous vivons avant nous. Ainsi, le patrimoine est un message, une connexion avec les générations passées. Michel VERNIERES soutient que «Le patrimoine peut être défini comme un ensemble de biens, matériels ou immatériels, dont l’une des caractéristiques est de permettre d’établir un lien entre les générations, tant passées qu’à venir. Il est donc issu d’un héritage, produit de l’histoire, plus ou moins ancienne, d’un territoire ou d’un groupe social» (VERNIERES, 2015). En ce sens, le patrimoine est vu comme gardien de la mémoire collective et témoin de l’histoire. Or, toute question liée à l’histoire et à la mémoire collective pose problème dans son appropriation par divers groupes sociaux.

D’entrée, essayons d’être clairs sur la notion de patrimoine. Le patrimoine est une forme de communication. Il nous invite à entrer en contact avec les individus qui ont habité l’espace que nous vivons avant nous. Ainsi, le patrimoine est un message, une connexion avec les générations passées. Michel VERNIERES soutient que «Le patrimoine peut être défini comme un ensemble de biens, matériels ou immatériels, dont l’une des caractéristiques est de permettre d’établir un lien entre les générations, tant passées qu’à venir. Il est donc issu d’un héritage, produit de l’histoire, plus ou moins ancienne, d’un territoire ou d’un groupe social» (VERNIERES, 2015). En ce sens, le patrimoine est vu comme gardien de la mémoire collective et témoin de l’histoire. Or, toute question liée à l’histoire et à la mémoire collective pose problème dans son appropriation par divers groupes sociaux.  

À travers cet article, nous voulons montrer comment les patrimoine et symboles haïtiens sont pris d’assauts par certains groupes d’individus s’exprimant clairement contre certains éléments symbolisant le fondement de la Nation haïtienne. La perception de certains Chrétiens à l’égard de Bois-Caïman en est un exemple clair. Cependant, ce comportement n’est pas le fruit d’un hasard.

Depuis la signature du Concordat du 1860 entre l'État haïtien, représenté par le président Fabre Nicolas GEFFRARD et le Saint-Siège (Vatican), représenté par le S.S. le Souverain pontif Pie X, une grande campagne systématique est lancée contre tout ce qui représente la culture et les valeurs haïtiennes. Le Concordat fait référence à une Convention entre S.S. le Souverain Pontife Pie X et Son Excellence Fabre GEFFRARD, Président de la République d’Haïti (usuellement, Concordat)

Les Articles 16 et 17 de ce Concordat sont assez clairs pour nous dicter l’intention du Vatican à l’égard de la République d’Haïti. Les articles sont lus ainsi: 

L’article 16. «Il est déclaré de la part du Président d’Haïti et il est bien entendu de la part du Saint-Siège, que l’exécution de tout ce qui est stipulé dans le présent Concordat ne pourra être entravée par aucune disposition des lois de la République d’Haïti, ou aucune interprétation contraire des dites lois, ou des usages en vigueur.»

L’article 17 quant à lui. «Tous les points concernant les matières ecclésiastiques non mentionnées au présent Concordat seront réglés conformément à la discipline en vigueur dans l’Église, approuvée par le Saint-Siège.»

L’article 16 de ce  document est une véritable aberration. S’il arrive qu’une loi soit dans l’intérêt d’Haïti et que celle-ci est contraire au Concordat du 1860, l’État haïtien doit corriger son cahier, car aucune disposition de lois de la République d’Haïti ne peut entraver le Concordat. Plus loin, l’article 17 de ce document fait exigence à l’État haïtien d’accepter toutes les dispositions de l’Église catholique approuvées par le Saint-Siège… Même celles que l’État haïtien n’a pas signées.

Cependant, ce Concordat allait toucher à son paroxysme dans les années 1940, sous l'administration du président Élie Léocardie LESCOT quand, l'État haïtien et, sans surprise, le Clergé catholique, ont ensemble orchestré une sauvage lutte anti-Vodou en Haïti. Cette lutte consistait à détruire tous les biens et objets appartenus aux pratiquants du Vodou. Tout ce qui symbolisait les «lakous», les loas, les arbres suspectés d'être un reposoir pour les esprits Vodou étaient automatiquement ciblés par l’État haïtien et l’Église catholique. 

À ce titre, citant plusieurs chercheurs, Dr Jean Eddy SAINT PAUL écrit: «Mais, il fallait attendre le gouvernement de Élie Lescot (1941-1946) pour assister aux véritables persécutions du vaudou... Lescot nourrissait un certain dédain pour la culture populaire et le folklore. C'est ainsi qu'en 1942, il permit au clergé catholique de détruire les houmforts des vaudouisants sous prétexte de protéger la nation haïtienne contre la barbarie et d'extirper cette pratique de la culture haïtienne (Métraux, 1958 : 298; Nérestant, 1994; Gousse, in Ministère de la Culture, 2005: 4). Cet épisode surnommé: campagne des rejetés ou campagne antisuperstitieuse est décrit par l'ethnologue français Alfred Métraux.» Il faut noter que le sociologue Lewis Ampidu CLORMÉUS a aussi fait plusieurs publications sur la question. On peut notamment signaler son texte «À propos de la seconde campagne antisuperstitieuse en Haïti (1911-1912).» Lewis Ampidu CLORMÉUS signale que «dès la signature du concordat de 1860, le clergé catholique entame une guerre sans merci contre les cultes réformés et le vodou. Les offensives qu’il mène contre ce dernier, motivées par un idéal civilisateur et moralisateur, présentent un caractère particulier. Le vodou est considéré comme une honteuse « superstition », révélant l’aspect primitif des croyances religieuses entretenues dans les milieux ruraux. Dans un rapport adressé au ministre des cultes en 1861, le père Pascal propose des axes et moyens d’intervention en vue de « moraliser et civiliser la République Haïtienne ». Dans cette perspective, il souhaite « abolir les Vaudoux », en finir avec les «réunions diaboliques» qui nuisent au « progrès de l’Évangile » et « à la tranquillité du pays. C’est là que se trament les conspirations, c’est là que le culte idolâtre est encore en honneur. (Rapport adressé au ministre des cultes par le père Pascal, septembre 1861. Archives de la Congrégation du Saint-Esprit à Chevilly-Larue (Arch. CSSP). 5P1.2.3. Correspondance du père Pascal avec l’autorité civile.)» Philippe DELISLE remarque avec justesse que le clergé concordataire considère le vaudou comme la persistance de pratiques superstitieuse «d’autant plus scandaleuses que le pays lui apparaît comme une terre de tradition catholique (Philippe DELISLE, Le catholicisme en Haïti au XIXe siècle. Le rêve d’une «Bretagne noire» (1860-1915), Paris, Éd. Karthala, 2003, p. 83.)»

Plus loin, l'ethnologue français Alfred METRAUX rappelle que «sur la demande du clergé, le président Lescot ordonna à la garde d'aider les curés dans leur chasse aux objets du culte vaudou. Fort de l'appui plus ou moins déclaré du gouvernement, les curés fermèrent ou détruisirent les «houmfò» et brûlèrent des milliers d'objets sacrés dans de véritables autodafés [...] Pendant la campagne antisuperstitieuse, les curés brûlèrent sans scrupule toutes les images qu'ils trouvaient dans les sanctuaires familiaux, alors que ces mêmes images étaient offertes à la dévotion des fidèles dans les églises et les chapelles catholiques.» (Métraux, 1958 : 289, 304).

Depuis, toutes les actions touchant l'intégrité de la culture, du patrimoine haïtien en général et du patrimoine culturel et cultuel haïtien, en particulier, doivent être analysées en lien avec ce Concordat qui constitue une forme de re/formatage de l'esprit haïtien. Aujourd'hui, Haïti est une nation secouée, endommagée et blessée dans ses fondements les plus sacrés.

Par ces entrefaites, les attaques contre le patrimoine bâti, culturel et cultuel d'Haïti, contre tout ce qui symbolise le fondement de la nation haïtienne, tout ce qui est de notre mythe fondateur…, s'inscrivent dans une dynamique de génocide culturel de la nation haïtienne. Petite nation nègre osée, ayant conquis son indépendance par la révolte et par les armes, révolution qui faisant trembler le système colonial et esclavagiste instauré par l’Occident, paiera pour les conséquences de son outrage fait aux esclavagistes, colons et racistes. 

Ce qui est dit et écrit sur Jean-Jacques DESSALINES, en est un bel exemple. Il est surprenant qu’une auteure haïtienne, ou un auteur haïtien qualifie le Père de la Nation haïtienne de tyran. Minable! Le Père de la Nation haïtienne est qualifié de criminel pour avoir libéré son peuple sous les bottes des colons. Bien évidemment, c’est le résultat d’une éducation calquée sur le modèle colonial. Donc, ce sont des victimes du modèle de l’éducation néocoloniale.  

Cependant, dans l’Occident, on n’a jamais pardonné à Jean-Jacques DESSALINES. Dans “Haitian Thinkers in the Public Space: An Interview Series” “Haiti Then and Now” Interviews Professor Jean Eddy Saint Paul (Part I) Conducted by Dr. Celucien L. Joseph) une interview réalisée par le Dr Célucien L. JOSEPH, le 2 novembre 2020, le professeur Jean Eddy SAINT PAUL raconte un épisode pour le moins non surprenant sachant déjà comment l’Occident a tout fait pour réduire la Révolution haïtienne au silence: «je me souviens de l'époque où j'étais doctorant en sociologie à El Colegio de México, suggestion d'un collègue mexicain, j'ai lu le livre Vida de J. J. Dessalines, Gefe de los Negros de Santo Domingo (Mexique: Miguel Ángel Porrúa, 1983), écrit par Juan López Cancelada. Dans ce livre, le raciste Cancelada, présentait l'empereur Jean-Jacques Dessalines comme un criminel, un assassin, un barbare impitoyable, un traître, entre autres qualifications méprisantes.»

Attaques au patrimoine haïtien

Ils sont nombreux les actes de vandalisme enregistrés contre le patrimoine et les symboles haïtiens. Cependant, à travers ce texte, nous tenons à rappeler un ensemble de faits ignobles, crapuleux et odieux de certains individus mal intentionnés.

Le lien que nous tissons avec nos biens patrimoniaux est le résultat de notre sentiment d’appartenance à notre culture, notre histoire, notre mémoire, notre éducation, ggénéralement, les Haïtiens sont éduqués suivant un modèle axé sur la colonisation. Cette école imprime dans l’esprit de l’Haïtien un rejet de tout ce qui est national. Pour la construction d’une autre Haïti, il faut repenser cette éducation néocoloniale. Ce n'est pas un hasard qu'un citoyen haïtien détruise un monument au vu et au su de tous. Il y a tout un cheminement, une construction historique aboutissant à de telles pratiques d'ignominie et inhumaines. Cheminement qui passe par l’éducation et un rattachement identitaire, qui semble avoir disparu.

Ainsi, sous le regard indifférent des mairies, de l’Institut de Sauvegarde du Patrimoine National (ISPAN) et du Ministre de la Culture et de la Communication, des monuments historiques haïtiens sont la cible de nombreuses attaques. 

À titre indicatif, nous dressons une liste de quelques assauts subis par les monuments historiques, les sites patrimoniaux et symboles de la culture haïtienne:

• En 2017, une personne jusque-là non identifiée, a coupé l’épée d’un des Héros de Vertières au Cap-Haïtien. Aucune recherche du coupable, n’a été menée afin de permettre son arrestation, et par conséquent, aucune poursuite judiciaire contre le ou les fautif(s);

• Entre 2018 et 2020, la Direction Nationale de l’Eau Potable et de l’Assainissement (DINEPA) a étrangement fait construire des latrines à l’emplacement réservé pour une sculpture d’hommage au Père de la nation, Jean-Jacques DESSALINES en plein cœur du Champ-de-Mars, à quelques mètres du Palais national (à Port-au-Prince, la capitale haïtienne). Un espace réservé au Fondateur de la Patrie haïtienne ne mérite pas une telle construction. 

            •             Entre 2010 et 2020, le Fort Réfléchi à Pestel (Sud-Ouest d’Haïti) est entièrement rasé par les habitants de la commune sans la moindre réaction des autorités municipales. Nous avons publié «Du Fort Réfléchi, il ne reste que des ruines» un article dans Le Nouvelliste en 2020 pour alerter l’opinion publique sur cette question.

• Avril 2020 : Le musée de la Citadelle Henry fut la cible de vandalisme.

• Le 13 avril 2020: la chapelle royale de Milot (située au Nord d’Haïti) est détruite par un incendie. Jusqu’à ce jour, c'est le silence complet. Aucune enquête, aucune poursuite judiciaire.

• En 2020, la résidence de l’ancien président haïtien Alexandre PÉTION est transformée en garage pour automobiles. Une partie est habitée par des individus. La  résidence d'un ancien président haïtien pourrait servir comme un musée. C’est un lieu de mémoire. Elle se transforme aujourd'hui malheureusement en garage et résidence privée.

          • Un autre phénomène observé avec peine et désolation: l’introduction de graffiti sur les sculptures de nos Héros de l’Indépendance. Comme il est signalé dans une photo publiée sur Facebook par le Dr Illionor LOUIS. On peut voir les graffitis sur les monuments au Champ-de-Mars sans aucun respect pour la mémoire des Ancêtres.  La publication de ce cliché exprime une forme de préoccupation de l’auteur à propos d’une question importante pour la société haïtienne. Sur la page Facebook Illionor LOUIS via Jean Eddy SAINT PAUL, Champ-de-Mars, 15 novembre 2020.

Alors qu’à Quito, Équateur par exemple, rappelle Dr Jean Eddy SAINT PAUL, il y a des soldats qui surveillent constamment le buste de Jean-Jacques Dessalines, comme indiqué sur cette photo. Il est à signaler que Jean Eddy SAINT PAUL est Professeur titulaire de sociologie, Directeur fondateur de l’Institut des études haïtiennes Brooklyn College, City University of New York.

• Le 5 novembre 2020, le buste de Jean Jacques DESSALINES sur la rue 18 au Cap-Haïtien est complètement détruit… Nous rappelons que Cap-Haïtien est la deuxième ville du pays. On y trouve Vertières, ce fameux lieu où s’était déroulée le 18 novembre 1803 la dernière grande bataille pour l'Indépendance haïtienne.

On peut observer comment des soldats surveillent avec respect un buste de l’Empereur Jean Jacques Dessalines en Équateur. La République équatorienne honore mieux le Père de la Nation haïtienne que l’État haïtien. 

Attaquer la statue du père fondateur des États-Unis, du Canada, et plus près de nous, attaquer le monument de Juan Pablo DUARTE, le père fondateur de la République Dominicaine, pourrait avoir l'effet d'une bombe. Mais en Haïti, c'est une lettre à la poste. L’exemple de la République Dominicaine montre qu'il existe un monde de différences en matière de respect accordé aux bustes des Héros des deux pères fondateurs. DUARTE est constamment surveillé par des soldats dominicains. C'est le même constat pour Cuba, où l’on surveille le buste de José MARTÍ.

On peut observer comment des soldats surveillent avec respect un buste de l’Empereur Jean Jacques Dessalines en Équateur.

 

La République équatorienne honore mieux le Père de la Nation haïtienne que l’État haïtien. 

Attaquer la statue du père fondateur des États-Unis, du Canada, et plus près de nous, attaquer le monument de Juan Pablo DUARTE, le père fondateur de la République Dominicaine, pourrait avoir l'effet d'une bombe. Mais en Haïti, c'est une lettre à la poste. L’exemple de la République Dominicaine montre qu'il existe un monde de différences en matière de respect accordé aux bustes des Héros des deux pères fondateurs. DUARTE est constamment surveillé par des soldats dominicains. C'est le même constat pour Cuba, où l’on surveille le buste de José MARTÍ.

 

Des graffitis sur un monument à Champs-de-Mars, Port-au-Prince

Un peuple qui ignore sa mémoire ne peut dormir tranquille. Le patrimoine, gardien de mémoire, peut nous aider à mieux orienter l’avenir de la Nation. Il est à noter que, sur tout le territoire haïtien, aucune statue n'est surveillée par des soldats. Aucune brigade de surveillance des biens patrimoniaux et historiques. 

Les premiers assauts contre le patrimoine haïtien sont l'œuvre de l'État haïtien n'ayant manifestement aucune politique de préservation du patrimoine. 

Perspectives… Quelles solutions? 

En tout premier lieu, il faut des patriotes, gens capables et responsables aux plus hauts sommets de l’État en Haïti. On ne peut pas penser patrimoine en Haïti sans une politique culturelle. Cette politique culturelle doit s’inscrire dans une politique publique de professionnalisation et de modernisation de la question patrimoniale dans ses dimensions matérielles et immatérielles. Le respect du patrimoine doit être incorporé dans la conceptualisation (design) des plans d’actions des institutions telles que le Ministère de la Culture et de la Communication (MCC), de l’ISPAN, entre autres; car, il ne peut pas avoir d’implémentation d’une chose si elle n’a pas été formulée/pensée lors de la phase cognitive qui est celle du design. 

Ensuite, il faudra sensibiliser les citoyens haïtiens à l’importance de sauvegarder leurs patrimoines (matériels et immatériels) et ainsi créer un sentiment d'appartenance au pays. Il faut éveiller les consciences pour un plus grand rattachement identitaire au pays, c’est vital ! 

Enfin, Il faut éduquer la population pour qu’elle comprenne l’importance de la sauvegarde du patrimoine. L’éducation demeure l’outil fondamental pour atteindre ce but. La génération montante doit être une génération d’éclaireurs et d’avant-gardistes. Une génération de gardiens de mémoire et du patrimoine. Et nous croyons nécessaire qu’il faudra commencer dès l’enfance pour inculquer aux Haïtiens le sentiment d’appartenance à Haïti. 

 

Références

  1. CAIRN.INFO. «Convention entre le Saint-Siège et la République d'Haïti ou Concordat (1860).» Dans Histoire, monde et cultures religieuses 2014/1 (n° 29), pages 57 à 59. https://www.cairn.info/revue-histoire-monde-et-cultures-religieuses-2014-1-page-57.htm
  1. CLORMÉUS, Lewis Ampidu. «À propos de la seconde campagne antisuperstitieuse en Haïti (1911-1912). Contribution à une historiographie. Dans Histoire, monde et cultures religieuses» 2012/4 (n° 24), pages 105 à 130. https://www.cairn.info/revue-histoire-monde-et-cultures-religieuses-2012-4-page-105.htm. Consulté en novembre 2020
  1. JOSEPH, Célucien L.. “Haitian Thinkers in the Public Space: An Interview Series” “Haiti Then and Now” Interviews Professor Jean Eddy Saint Paul (Part I) Conducted by Dr. Celucien L. Joseph
  1. MÉTRAUX, Alfred. Le vaudou haïtien. Paris. Gallimard. 1958
  1. PAPILLON, Iléus. «Du Fort-Réfléchi à Pestel, il ne reste que des ruines». Le Nouvelliste. Publié le 7 septembre 2020 | Le Nouvelliste. https://lenouvelliste.com/article/220542/du-fort-reflechi-a-pestel-il-ne-reste-que-des-ruines#:~:text=Le%20patrimoine%20est%20une%20forme,avaient%20faite%20de%20la%20vie. Consulté en novembre 2020
  1. SAINT PAUL, Jean Eddy. “Pour une compréhension des pratiques religieuses en Haïti: une approche historico-sociologique de la laïcisation de la politique.” * In revue Recherches haïtiano-antillaises. Vaudou, Santéria, Candomblé… Les pratiques religieuses dans la Caraïbe, 2007, pp. 13-29. Paris: L’Harmattan. 
  1. VERNIERES, Michel. «LE PATRIMOINE : UNE RESSOURCE POUR LE DÉVELOPPEMENT.» Épargne sans frontière | « Techniques Financières et Développement » 2015/1 n° 118 | pages 7 à 20 ISSN 1250-4165. https://www.cairn.info/revue-techniques-financieres-et-developpement-2015-1-page-7.htm. Visité en novembre 2020. 
A propos de

Iléus Papillon

Né à Port-Margot un 8 juin 1984 dans le nord historique d’Hayti, Iléus PAPILLON a débuté ses études primaires à l’École nationale d’Aria, Port-Margot jusqu’au certificat. Ses études secondaires aux Lycées Jean Jacques Accaau et Boukman au Cap-Haïtien.

Études professionnelles:

Info…

Biographie