Haïti : Les institutions étatiques, berceaux de la corruption.

Port-au-Prince, le 4 septembre 2024 – Depuis un certain temps, Haïti fait face à une crise multidimensionnelle aiguë qui favorise la délinquance, le vol, le banditisme et la corruption. Bien que la lutte contre la corruption soit un thème central pour les candidats aux postes de présidence ou de direction générale, une fois élus, beaucoup d'entre eux finissent par céder à la tentation de la corruption.

Ce mercredi 4 septembre 2024, lors d'une enquête récente, l'ULCC a révélé un nouveau cas de corruption impliquant M. Germain Paulémon et Marc Alex Joseph, respectivement directeur général et directeur général adjoint du Service Métropolitain de Collecte des Résidus Solides (SMCRS). Ils auraient détourné 197 499,57 gallons de diesel, une somme estimée à 125 millions de gourdes haïtiennes. L’ULCC a également demandé une mesure conservatoire sur leurs comptes bancaires jusqu’au remboursement des fonds détournés.

Cette décision témoigne de l'engagement continu de l'ULCC dans la lutte contre ce fléau qui ronge le pays. Il convient cependant de souligner qu’Haïti est considéré par le site CEOWORLD comme le huitième pays le plus corrompu au monde, juste après la Corée du Nord (7ème), le Nicaragua (6ème), le Yémen (5ème), le Soudan du Sud (4ème), la Syrie (3ème), le Venezuela (2ème) et enfin la Somalie en première position.