L’adénomyose est une endométriose utérine. (L’utérus est communément appelé matrice dans le milieu haïtien).
C’est une anomalie qui se retrouve dans la zone de jonction entre le tapis interne de l’utérus (l’endomètre) et la membrane même de la paroi de l’utérus qui est le myomètre. On peut dire que l’endomètre envahit cette mince espace de séparation pour infiltrer le myomètre.
Cette pathologie est relativement bénigne et fréquente. Elle revêt plusieurs formes :
L’adénomyose est une endométriose utérine. (L’utérus est communément appelé matrice dans le milieu haïtien).
C’est une anomalie qui se retrouve dans la zone de jonction entre le tapis interne de l’utérus (l’endomètre) et la membrane même de la paroi de l’utérus qui est le myomètre. On peut dire que l’endomètre envahit cette mince espace de séparation pour infiltrer le myomètre.
Cette pathologie est relativement bénigne et fréquente. Elle revêt plusieurs formes :
*Diffuse : quand l’infiltration se fait sur de nombreux foyers disséminés sur l’ensemble du myomètre
*Focale : un ou de rares foyers sont localisés sur le myomètre
*Externe : quand l’endométriose pelvienne profonde vient infiltrer le myomètre
La corrélation entre l’endométriose pelvienne et l’adénomyose est clairement établie. Mais il ne s’agit pas d’une règle générale : il existe des cas d’adénomyose sans endométriose et vice-versa.
L’endométriose elle-même est caractérisée par la présence de tissus utérins (constituant de la matrice de la femme), en dehors de l’utérus. Ces tissus dits ectopiques puisqu’ils ne sont pas à leur place, peuvent se retrouver au niveau de différents organes : les ovaires, les ligaments utérosacrés, le rectum, la vessie, le vagin.
L’adénomyose concernerait 11 à 13 % de la population féminine. Dans 25 % des cas, les femmes atteintes ont de 36 à 40 ans. Dans 6 à 20 % des cas, adénomyose et endométriose sont associées.
Les facteurs de risques de l’adénomyose (ce qui peut entrainer l’adénomyose) :
Les causes exactes de cette maladie ne sont pas bien connues. Elle dépendrait du taux d’œstrogènes et les femmes ayant eu au moins une grossesse ou celles avec un antécédent de chirurgie utérine (césarienne, curetage...) présenteraient.
Les symptômes de l’adénomyose
Dans un peu plus de 30% des cas, l’adénomyose ne donne aucun symptôme, est donc, asymptomatique.
Quand les symptômes se présentent, elles peuvent être :
* Des ménorragies : règles abondantes et longues (supérieures à 7 jours avec une perte de sang importante),
* Métrorragies Pertes de sang en dehors de la période des règles. Elles sont rencontrées dans 20 % des cas d’adénomyose.
* Des dysménorrhées : douleurs liées aux cycles, des douleurs pelviennes (bas-ventre), résistant aux antalgiques habituels et des douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie). L’examen clinique pratiqué par le médecin révèle un utérus augmenté de volume. Elles concernent 30 % des femmes atteintes d’adénomyose.
L’adénomyose est assez souvent retrouvée dans les investigations d’infertilité.
Quand elle est importante, l’adénomyose provoque une réaction inflammatoire qui ferait une barrière à l’implantation de l’embryon. Le risque de fausse couche chez la femme porteuse d’une adénomyose serait multiplié par 2.
COMMENT DÉTECTER L’ADÉNOMYOSE ?
On utilise l’imagerie médicale pour assoir le diagnostic d’endométriose : Echographie, Imagerie à Résonnance Magnétique (IRM), Hystéroscopie, Hystérosalpingographie
Traitements de l’adénomyose
Le traitement de l’adénomyose va dépendre de si la femme veut garder ou non la possibilité d’enfanter :
* S’il n’y a plus de désir d’enfanter, la chirurgie peut être faite pour enlever l’endomètre ou toit l’utérus.
* Si le désir d’enfanter est toujours présent, la médecine a recours aux antihémorragiques qui sont efficaces 1 fois sur 2 sur les saignements ou en la mise en place d’un dispositif intra-utérin (stérilet) avec de la progestérone, efficace 2 fois sur 3 pour soulager les symptômes.
* Les techniques de radiologie interventionnelle sont aussi utilisées (embolisation des artères utérines, ultrasons focalisés) , dans les unités de soins spécialisés.
Une diète riche en légumes
La consommation régulière de légumes de la famille des crucifères (chou, brocolis...) est recommandée et pourrait contribuer à réduire les symptômes de l’adénomyose en agissant sur les hormones féminines.
Prévenir l’adénomyose
Les conseils pour réduire le risque d’adénomyose sont :
* Une alimentation équilibrée riche en fruits et légumes,
* Une gestion efficace du stress
* Des activités physiques régulières.