Bien avant la fin de la deuxième guerre mondiale, de nombreux hommes d’État avaient cherché les moyens d’éviter d'autres conflits. En 1941, le président Roosevelt et Winston Churchill déclarèrent qu’ils entendaient, dès la fin des hostilités, favoriser la création d’un système de sécurité collective. Cette proclamation, appelée charte de l’Atlantique, fut approuvée en 1942 par 26 pays. Deux ans plus tard, des représentants des États-Unis d’Amérique, de l’Angleterre, de la Russie et de la Chine se réunirent à Dumbarton Oaks, près de Washington, et rédigèrent un plan pour l’organisation de la paix mondiale.
Bien avant la fin de la deuxième guerre mondiale, de nombreux hommes d’État avaient cherché les moyens d’éviter d'autres conflits. En 1941, le président Roosevelt et Winston Churchill déclarèrent qu’ils entendaient, dès la fin des hostilités, favoriser la création d’un système de sécurité collective. Cette proclamation, appelée charte de l’Atlantique, fut approuvée en 1942 par 26 pays. Deux ans plus tard, des représentants des États-Unis d’Amérique, de l’Angleterre, de la Russie et de la Chine se réunirent à Dumbarton Oaks, près de Washington, et rédigèrent un plan pour l’organisation de la paix mondiale. Ce plan ou charte fut signé le 26 juin 1945 par 50 nations, à la conférence de San Francisco. L’Organisation des Nations Unies (O.N.U.) était née. Elle comprend 6 organismes principaux : l’Assemblée générale, le Conseil de Sécurité, la Cour internationale de Justice, le Conseil économique et social, le Conseil de Tutelle et le Secrétariat général.
L’Assemblée générale, constituée de représentants des États membres, est une sorte de parlement mondial. Elle se réunit périodiquement pour discuter des questions qui lui sont soumises et pour élire les membres des autres organismes de l’O.N.U. Elle fait des recommandations à ces organismes et aux États membres.
Le Conseil de Sécurité comprend cinq membres permanents (les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne, la Russie et la Chine nationaliste) et six membres élus pour deux ans par l’Assemblée générale. Une majorité de sept voies emporte les décisions, mais parmi ces sept voies doivent se trouver les cinq voies des membres permanents. Si donc un seul des membres permanents refuse son accord, la décision ne peut être validée. Beaucoup considèrent ce « droit de veto » comme une des grandes faiblesses de l’O.N.U.
Le Conseil de tutelle est chargé de veiller au bien-être des colonies enlevées aux pays vaincus.
La Cour internationale de Justice a pour tâche d’aplanir les différends relevant du droit international.
Le Conseil économique et social s’efforce d’éliminer toute cause possible de déséquilibre humain ou social : sous-alimentation, ignorance, épidémies, retard dans l’économie… Il coordonne l’activité de bureaux spécialisés tels que l’UNESCO (United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization) à Paris, l’O.I.T. (Organisation Internationale du Travail) à Genève et la F.A.O. (Food and Agriculture Organization) à Rome. Un Haut-Commissariat pour les réfugiés assure la protection des « personnes déplacées », favorise leur rapatriement, leur émigration, leur assimilation.
Le Secrétariat général est chargé de la direction journalière de tous les services. Le secrétaire générale préside des réunions de l’Assemblée générale.