Dans les pays sous-développé, l’agriculture joue un rôle prépondérant dans l’économie. Haïti illustre bien cette règle générale. En effet, l’agriculture occupe une part assez considérable dans le PIB haïtien. Cependant ce qui fait la particularité d’Haïti dans ce secteur, c’est la place prépondérante des femmes. Ces dernières constituent un pilier important dans l’agriculture et dans l’économie du pays en général, malgré toutes les difficultés liées à une telle activité.

Dans les pays sous-développé, l’agriculture joue un rôle prépondérant dans l’économie. Haïti illustre bien illustre bien cette règle générale.  En effet, l’agriculture occupe une part assez considérable dans le PIB haïtien. Cependant ce qui fait la particularité d’Haïti dans ce secteur, c’est la place prépondérante des femmes. Ces dernières constituent un pilier important dans l’agriculture et dans l’économie du pays en général, malgré toutes les difficultés liées à une telle activité.

Depuis la semence jusqu’à la récolte, les femmes participent pleinement à la production agricole. Sans oublier le fait que la chaine de distribution des denrées repose entièrement sur leurs épaules dès la cueillette, jusqu’à la vente en passant par la transportation.

Cette participation dense de la gente féminine dans l’agriculture haïtienne a donné naissance au phénomène des « Madan Sara » qui a débordé les frontières d’Haïti pour se répercuter dans toute la Caraïbes et même en Amérique du Nord.  D’où la nécessité de se pencher sur l’importance de cette pratique quotidienne qui se passe de présentation dans le paysage socioéconomique haïtienne.

 

 

Les « Madan Sara » comme on les appelle, sont des femmes rurales qui sortent des champs et prennent la responsabilité d’acheminer les produits de leur récolte vers les consommateurs. Ce faisant, elles font bouger l'économie du pays à un point tel que leur absence sur le marché serait une perte inestimable. Après un transport ardu, et les risques y relatifs, elles s’installent dans les marchés publics jusqu’à épuisement de leur stock. Elle est Constituée en majorité de femmes mais on y trouve parfois des hommes pour les seconder.

Les "Madan Sara" tirent leur nom d’un oiseau jaune, famille des passereaux qui se déplacent en groupe, se nourrissent de grains et d’insectes au cours de leur vol, émettent des cris et travaillent tout au long de leur existence. La petite histoire, révèle qu’une dame de la "haute société" nommée Sara aurait importé cette espèce en Haïti à l’époque coloniale d'où leur nom. Mot composé en créole, il vient de deux mots de langue française : Madame et Sara".

Comparée au mouvement de ses oiseaux, nos femmes rurales considérées aussi comme des rudes travailleurs et très mobiles et faisant beaucoup de bruit pendant leurs activité sont depuis appelées : « Madan Sara ». Au rythme de leurs déplacements, qui peuvent se faire de la campagne vers la ville, ces marchandes sont les "Poto mitan" de notre quotidien et jouent leur rôle dans le secteur informel.

C'est grâce aux « Madan sara » que les produits agricoles, récoltés dans les différents recoins du pays, parviennent dans les marchés publics comme dans les supermarchés de Port-au-Prince ou des grandes villes du pays. Elles nourrissent une partie importante de la population à travers des voyages  souvent pénibles entre des villes de province et la capitale d'Haïti.

Les Madan Sara  jouent un rôle essentiel et incontournable dans les économies rurales du pays. Elles participent à la production agricole, fournissent la nourriture, l’eau et le combustible pour leur foyer. Elles mènent d’autres travaux en dehors de la ferme pour améliorer le niveau de vie de leur famille. De plus, elles sont en première ligne pour assurer des fonctions vitales comme l’éducation des enfants, la prise en charge des malades et des personnes âgées.

Les obstacles rencontrés en Haïti par ces marchandes sont nombreux et leur sécurité n’est pas du tout garantie. Le système de transport destiné à ce genre d’activité laisse à désirer. Elles voyagent comme les aliments, comme des matériaux dans des conditions infrahumaines. Embarquées comme des bêtes de somme dans des véhicules très inconfortables, elles ne sont pas épargnées par la colère de la nature. Elles subissent de plein fouet les méfaits du soleil, de la pluie et de la poussière.

 Depuis quelques années, elles se disent régulièrement maltraitées, rançonnées, violées par des bandits armés pullulant nos routes nationaux et secondaires. Leur situation n’est jamais prise en compte par les dirigeants politiques et encore moins par les associations féministes. Elles sont ignorées par un système qui ne reconnait pas leur importance. Elles sont laissées pour compte. Face à de tel constat, on comprend bien que le prix final des produits soit doublé et même triplé, car les frais de passage donnés au rançon aux malfrats, sont désormais inclus dans le coût des marchandises.

La Constitution haïtienne stipule que « le principe du quota d’au moins trente pour cent (30%) de femmes devrait être engagé à tous les niveaux de la vie nationale, notamment dans les services publics», pourtant concrètement les femmes sont sous-représentées. 51,8% de la population active totale, les femmes haïtiennes n’arrivent pas à intégrer l’économie formelle et s’y imposer. Elles échouent dans le secteur informel (58,8%). Elles deviennent des commerçantes, marchandes et autres. Pas de cadre juridico-légal qui traite de leur statut social et économique. Elles subissent tous les abus possibles d’un système non régulé.

C'est grâce aux « Madan sara » que les produits agricoles, récoltés dans les différents recoins du pays, parviennent dans les marchés publics comme dans les supermarchés de Port-au-Prince ou des grandes villes du pays. Elles nourrissent une partie importante de la population à travers des voyages  souvent pénibles entre des villes de province et la capitale d'Haïti.

Les Madan Sara  jouent un rôle essentiel et incontournable dans les économies rurales du pays. Elles participent à la production agricole, fournissent la nourriture, l’eau et le combustible pour leur foyer. Elles mènent d’autres travaux en dehors de la ferme pour améliorer le niveau de vie de leur famille. De plus, elles sont en première ligne pour assurer des fonctions vitales comme l’éducation des enfants, la prise en charge des malades et des personnes âgées.

Les obstacles rencontrés en Haïti par ces marchandes sont nombreux et leur sécurité n’est pas du tout garantie. Le système de transport destiné à ce genre d’activité laisse à désirer. Elles voyagent comme les aliments, comme des matériaux dans des conditions infrahumaines. Embarquées comme des bêtes de somme dans des véhicules très inconfortables, elles ne sont pas épargnées par la colère de la nature. Elles subissent de plein fouet les méfaits du soleil, de la pluie et de la poussière.

 Depuis quelques années, elles se disent régulièrement maltraitées, rançonnées, violées par des bandits armés pullulant nos routes nationaux et secondaires. Leur situation n’est jamais prise en compte par les dirigeants politiques et encore moins par les associations féministes. Elles sont ignorées par un système qui ne reconnait pas leur importance. Elles sont laissées pour compte. Face à de tel constat, on comprend bien que le prix final des produits soit doublé et même triplé, car les frais de passage donnés au rançon aux malfrats, sont désormais inclus dans le coût des marchandises.

La Constitution haïtienne stipule que « le principe du quota d’au moins trente pour cent (30%) de femmes devrait être engagé à tous les niveaux de la vie nationale, notamment dans les services publics», pourtant concrètement les femmes sont sous-représentées. 51,8% de la population active totale, les femmes haïtiennes n’arrivent pas à intégrer l’économie formelle et s’y imposer. Elles échouent dans le secteur informel (58,8%). Elles deviennent des commerçantes, marchandes et autres. Pas de cadre juridico-légal qui traite de leur statut social et économique. Elles subissent tous les abus possibles d’un système non régulé.

Les Madan Sara, porteuses de richesse, dans l'économie Haïtienne, ont besoin d’un accompagnement financier qui leur permettra d’avoir accès aux prêts à des taux abordables. Elles ont également un filet de protection sociale capable de les protéger contre les aléas naturels.

Travailler la terre n'est pas seulement un acte mais aussi un art. Les femmes haïtiennes travaillent plus que les hommes. Des estimations partielles mais raisonnables indiquent en effet que le temps de travail assumé par les femmes compte plus de 50 % du temps de travail des hommes.

Pour la survie des Madan Sara, des procédures doivent être mis en place pour les épargner des accidents regrettables. Le transport tel qu’il se pratique en Haïti au vu et au su de tous s'avère être un danger permanent sur nos routes défoncées impraticables utilisées par des véhicules souvent en mauvais état et surchargés.

 Ces travailleuses émérites et téméraires nécessitent un encadrement répondant aux exigences de leur dévouement et de leur responsabilité. Mettre en place des stratégies pour acheter les produits dès la cueillette, les stocker et les emballer offriraient de meilleur condition à la vente de leurs denrées et stabiliseraient le rendement et leur permettraient d’économiser le temps.

À l'heure actuelle ou la culture paysanne connaît une mutation accélérée sous l'effet du e-commerce, les « Madan Sara » ont besoin d'être soutenues pour apprendre à s'adapter à ces transformations et à saisir les nouvelles occasions qui se présentent. Il serait d’un bon ton de développer un système de formation pour une meilleure gestion de leur secteur.

Source:

www.ht.undp.org

fr.m.wikipedia.org 

 

Née le 12 octobre 1999 à Cavaillon, a fait ses études primaires à la Première Eglise Baptiste des Cayes et ses études secondaires au Collège Saint Jean ou elle a découvert sa passion pour l'écriture et son amour pour la musique. Diplômée en Sciences Administratives Option Ges…

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