Cette plante, dont le nom scientifique est « Passiflora maliformis », fait partie de la famille des parsifloraceea, comme le grenadia, la grenadine, le bonbon couleuvre.  C’est une famille très abondante en termes de diversité. On en compte plus de 500 espèces.  En Haïti, selon l’ouvrage « La flore d’Haïti », on en dénombre 23. C’est une liane avec des feuilles trilobées, d’un vert foncé.
 
 

La pomme calebasse, communément appelée « calebassie », est d’un goût délicieux, à nul autre pareil. Le fruit plus petit que le grenadia a une pulpe visqueuse contenant des petites graines noires semblables à celles du fruit de la Passion. Le fruit a un endocarpe très dur, comme celui de la calebasse.
 
Pendant longtemps, on la rencontre un peu partout en Haïti, dans les Nippes (Anse-À-Veau) dans le Nord Est (Fort Liberté, Ouanaminthe), le Sud (les Montagnes de Macaya), Ouest (Petit-Goâve) et autres...
 
Aujourd’hui, peu de gens en Haïti peuvent identifier cette espèce et est menacée de disparition, car la reproduction demande un savoir. On doit scarifier les graines en les trempant dans l’eau chaude pendant 24 heures, avant de faire le semis. La multiplication naturelle devient de plus en plus difficile avec la diminution des espèces propagatrices.
 

À Vallue, on trouve quelques spécimen de pomme calebasse.  Le Centre Banyen Jardin Labo (qui ambitionne de faire de Vallue une réserve écologique et un lieu de préservation de la biodiversité) fait la reproduction pour la diffusion. Au jardin garde-manger de conservation et de préservation des plantules sont mises en terre.
 
La pomme calebasse est très prisée sur le net.  On en vend les semences de quelque 10 graines à 2 €.   La fleur en tisane est un calmant et le fruit est aphrodisiaque aux dires de plus d’un. A votre prochaine visite à Vallue, pensez à la pomme de calebasse (consommation et multiplication).