Un planétoïde d’une taille d’un kilomètre environ devrait passer près de la Terre le mardi 18 janvier prochain. Cependant, il n’y a aucun risque qu'il tombe sur le globe terrestre, selon les scientifiques.
Un planétoïde d’une taille d’un kilomètre environ devrait passer près de la Terre le mardi 18 janvier prochain. Cependant, il n’y a aucun risque qu'il tombe sur le globe terrestre, selon les scientifiques.
21h51, c'est l'heure à laquelle l'astéroïde 1994PC1 devrait toucher légèrement la Terre. Celui-ci est potentiellement dangereux, selon la NASA, puisqu'il mesure environ 1 kilomètre. Ce dernier est trois fois plus gros que la Tour Eiffel, deux fois et demie l’Empire State Building ou encore de la taille d'une dizaine de terrains de football.
Le gros caillou pourrait causer des dégâts s’il venait à heurter la troisième planète du système solaire . Mais heureusement, tout est normal, si l'on tient compte du fait que le bolide (astéroïde) ne passera pas très loin de la Terre ; c'est quand même une distance de 1,93 million de kilomètres, soit cinq fois la distance entre la Terre et la Lune. Pas de panique donc, il n'y a aucune chance que le “1994PC1” entre en collision avec notre planète, expliquent les scientifiques.
La spécialiste des astéroïdes Antonella Barucci affirme sur actu.fr qu'il n’y a aucun risque qu'il tombe sur Terre. << Nous avons beaucoup d'informations à son sujet >>, poursuit l'astronome. << Son orbite est bien calculée, et depuis longtemps >>, soutient Mme Barucci sans avoir nié que les dégâts seraient considérables si cette étoile filante venait à toucher la Terre.
<< Ce serait vraiment catastrophique.Pas à un niveau d'extinction globale, mais certainement pour l'environnement aux alentours du cratère >>, cite Nathalie Ouellette, astrophysicienne à l'université de Montréal, dans un interview au Québec Matin relayé par TVA Nouvelles. C'est la raison pour laquelle la NASA, qui prend le sujet très au sérieux, a lancé en novembre dernier le projet DART dont le but est de modifier la trajectoire de l’astéroïde en lui projetant un vaisseau à 24 000 km/h, afin d'éviter une éventuelle collision.