Le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Refugiés (GARR) dénonce les mauvaises conditions de travail des travailleurs migrants haïtiens en République Dominicaine, dans un communiqué publié ce lundi 2 mai 2022.
Le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Refugiés (GARR) dénonce les mauvaises conditions de travail des travailleurs migrants haïtiens en République Dominicaine, dans un communiqué publié ce lundi 2 mai 2022.
Suite à la journée de la fête de l’agriculture et du travail, célébrée le 1er mai 2022 ; ce mardi 2 mai, dans un communiqué, le Groupe d’Appui aux rapatriés et réfugiés (GARR) profite l’occasion pour dénoncer les mauvaises conditions de travail des travailleurs migrants haïtiens vivant en République Dominicaine.
Selon lui, les autorités ainsi que les patrons d’entreprises dominicaines profitent de la situation précaire de ces travailleurs migrants pour les exploiter.
Il fait savoir aussi, que ces derniers jouent un rôle très important dans la croissance de l’économie dominicaine. Où 28 % travaillent dans le secteur agricole, et 29 % dans la construction, selon le GARR citant un rapport publié en 2020 par l’Institut National de la Migration de la République Dominicaine et l’Organisation Internationale pour les Migrations.
Il déclare qu’en plus des travaux forcés, ces travailleurs du pays vivant en terre voisine font face à des problèmes discriminatoires.
« Ils subissent des traitements discriminatoires basés sur la couleur de leur peau ou leur statut migratoire. Ils sont contraints de travailler au-delà des heures régulières et reçoivent un salaire inférieur à leur travail fourni », partage GARR.
Préoccupé par ces mauvaises conditions auxquelles sont soumis les travailleurs migrants haïtiens en République Dominicaine, le GARR attire l’attention des dirigeants des 2 pays sur cet état de fait.
Ainsi, celui-ci demande aux autorités haïtiennes d’accompagner ces migrants en leur facilitant l’accès à des documents d’identité afin qu’ils régularisent leur statut migratoire.
Crédit photo : courrier international