Université d’État d’Haïti devrait-elle être payante ?

L’Université d’État d’Haïti est une institution subventionnée par l’état haïtien en vue de former des cadres pour le développement et l’avancement du pays. Etant bénéficiaire de ces bourses, l’étudiant a un problème en moins car il n’aura pas à réfléchir comment payer ses études. 

Malgré la maigre cotisation qu’on leur exige, soit 1000 gourdes, il y a certains qui sont en difficulté d’y répondre, des voix se sont élevées lorsqu’on a entrepris de leur faire payer deux mille (2000) gourdes par année. Or, les universités privées sont de loin beaucoup plus chères que celle-ci. La formation à l’UEH est reconnue pour son efficacité. 

Considérant la valeur de ses formations, considérant le nombre de bien que cela procure au plus démunis ayant la volonté et la capacité d’étudier, il est donc évident que l’Université d’État d’Haïti (UEH) ne devrait pas être payante. Cependant, ils sont nombreux, ceux qui ne donnent pas d’importance aux choses de valeur monétaire insignifiante. On rencontre souvent ces cas à l’UEH. Cela est marqué par une attitude de négligence avérée dans les études, des absences répétées aux cours, non-participation aux examens, etc... 

L’Université d’État d’Haïti est subventionnée par l’État haïtien et la cotisation qu’on exige est très insignifiante par rapport à celle des universités privées. Mais si dépenser une quantité d’argent importante pour ses études ferait qu’on soit plus appliqué à l’étude, l’UEH devrait sans doute être payante. De ces deux schémas possibles la réalité est que la valeur d’une étude ne devrait pas se limiter uniquement aux frais qu’elle coûte mais plutôt de l’intérêt que l’étudiant y porte. 

La vie en Haïti ne permet pas à tous d’avoir le choix de ses études, et on est souvent confronté au « et si ? » Et si mes parents ne peuvent pas continuer à payer ? Et si je n’arrive pas à être admis ? Et si…, et si… Etre bénéficiaire d’une bourse est pour moi une opportunité de réussir sans avoir à se casser la tête pour des raisons économiques. 
Et si on accorderait plus d’importance à l’UEH ?