Terre de ma naissance, ville de mon enfance, elle était la plus charmante, voilà ce qu'il en est de nos jours_, cette phrase que je me plais à écouter dans les contes de granma dans ses histoires de jeunesse, la plus adorable aux yeux de tous, ce sont ses dires de tous les jours, mais Hélas!!!!

Terre de ma naissance, ville de mon enfance, elle était la plus charmante, voilà ce qu'il en est de nos jours_, cette phrase que je me plais à écouter dans les contes de granma dans ses histoires de jeunesse, la plus adorable aux yeux de tous, ce sont ses dires de tous les jours, mais Hélas!!!! 

Et c’est avec les mains derrière le dos, les yeux rivés nulle part, une profonde tristesse que son regard choppe la dégradation de cette ville qui fut un temps le joyau de la tranquilité et d’une hospitalité sans condition.

Ne pouvant rien faire pour stopper ces avares qui ne la valorisent point, ces démocrates qui la suffoquent de "radada" et de bien des mensonges, mais quand bien meme ils trouvent bien du plaisir à la vider de tout son charme tels des suçeurs de sang. Ces gens là n'ont plus aucune valeur intrinsèque, qui se mêlent à la foule des destructeurs pour lui enlever sa toute beauté et tant par leurs paroles que par leurs actes, la détruisent, sans aucune compassion, aucun remord. 

A la vérité elle a mal, elle a très mal, mais elle ne peut réagir, elle est impuissante face à tout 

ce qu'on lui fait subir, si seulement elle pouvait parler. Ce serait le cri d’une mère en détresse qu’on entendrait losrque ses fils se déchirent, le grognement d’un chien qui a désespérément faim. 

Aujourdh’ui sous les sequelles de la catastrophe naturelle Matthew qu'elle a subi dernièrement, elle souffre le martyr avec ses enfants qui se débattent contre les infections, le choléra, les manifestants pour les dons non distribués, gaspillés, les millions envoyés sont encore dépensés par ceux là qui tendent à aider,les élèves des établissements publiques qui sillonnent les rues en uniforme pour réclamer leur droit à l’éducation comme les écoles privées puisque les responsables laissent les sinistrés occuper leur espace d’instruction.

 

Ce sont des mères et des pères qui acceptent tout pour le bien-être de leurs familles, qui subissent toute sorte d’humiliation pour leur pain quotidien. Les motocyclistes enragés dans les rues toujours pressés et nerveux, avec parfois des enfants de kinder suspendus à l’arrière par trois ou quatre,sans aucun respect pour la vie humaine voire pour ces petits enfants. 

Le danger est partout, et ici, les vieux se tuent à gagner une petite misère avec leur brouette pour peut etre un billet de 25gdes. Ils sont tous sur la défensive, chacun cherche son intérêt personnel. 

Qu'en est il de cette ville désormais? Sommes nous condamner à rester dans cet esprit de trouble où allons-nous nous battre pour un jour meilleur? Continuerons nous à nous attacher au désordre et vivre au détriment des autres? 

Le Sud détient de trop grandes valeurs pour ne pas se faire entendre dans la reconstruction, pour le lendemain fructueux de ses enfants. Tout est possible....il suffit d'y mettre ses deux mains...
 

Maryns-Starline Labossière, née aux Cayes le 22 Juin 1992, est mariée et mère de famille. Elle a fait ses études classiques chez les sœurs de l’Externat Saint Joseph, puis en 2011 a été admise à l’université épiscopale d’Haïti, BTI (Business and Technology Institute) où elle …

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