On connaît tous ce vieux dicton qui conseille de ne pas remettre à demain ce que l’on peut faire aujourd’hui. Mais on continue quand même à tout renvoyer, à commencer par le fait de mettre en pratique cette règle la prochaine fois.

On connaît tous ce vieux dicton qui conseille de ne pas remettre à demain ce que l’on peut faire aujourd’hui. Mais on continue quand même à tout renvoyer, à commencer par le fait de mettre en pratique cette règle la prochaine fois. Aujourd’hui, on se la coule douce. Et vu que demain est en perpétuel devenir, on se dit qu’on aura le temps. Voilà comment on tombe dans le petit cercle très vicieux de la procrastination: croire qu’on aura le temps.

Une fois, j’ai eu une conversation avec un pote à ce sujet. Nous étions tous les deux d’accord que procrastiner était notre plus grand problème. Nous avions plein de projets que nous ne cessions de remettre à plus tard. Nous avons convenu que la solution c’était de mettre un terme à cela. Nous nous sommes donc promis que nous travaillerons là-dessus (la phrase étant au futur, nous remettions à plus tard une fois de plus ce que nous avions à faire, à nouveau victimes de notre démon). 

En vrai, on n’a pas le temps. Les secondes s’entrechoquent dans le sablier, et il arrive que le sablier se brise. Le temps est un concept flou. Parfois, il vient trop vite, demain est la seconde qui vient et d’autre fois, il passe trop vite et demain est déjà hier. Tout peut arriver en quelques secondes. Une seconde d’inattention, et le chauffeur a un accident; il y laisse la vie, sa femme est gravement blessée, et la fille dans l’autre voiture qu’il a heurtée n’a pas survécu. 45 secondes, il n’a fallu que 45 secondes à la terre pour détruire Port-au-Prince… Tout peut arriver dans quelques secondes. Mais dans cette seconde précise où on a la chance de respirer, c’est souvent à nous de décider ce qui va arriver.

Va-t-on continue  à remettre à demain ce qu’on peut faire maintenant? Doit-on vraiment parler de tous ces rêves, ces projets laissés au placard qui moisissent sous la poussière du temps parce qu’on ne cessait pas de procrastiner?

En fait, arrêter la procrastination, c’est vraiment maintenant ou jamais!
 

Un homme de soixante-neuf qui apprend qu’il va avoir son premier fils s’écrie : "Mon Dieu ! Quel miracle !!!" Mais un homme de soixante-neuf ans qui apprend qu’il va avoir son 4e enfant s’écrie forcément : "Et merde ! Pas encore !"

Au départ, papa …

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