Haïti, quel avenir? Cette question, dénominateur commun des rêves de chaque haïtien, résume bien le fond de pensée du peuple à bien des points de vue. Que ce soit sur le plan économique, politique, social, sécuritaire ou éducatif, lorsque le pays ne trébuche pas, il est en coma. Les patriotes rêvent d’un changement, ils veulent retrouver cette perle des Antilles, revivre dans ce pays d’antan, voir le pays se développer. Mais pour pousser la nation vers l’avant, il faut bien comprendre les cicatrices de son passé, et mettre un terme aux crimes actuels. Au passé, au présent et au futur, conjuguons Haïti!

 

Haïti, quel avenir?  Cette question, dénominateur commun des rêves de chaque haïtien, résume bien le fond de pensée du peuple à bien des points de vue.  Que ce soit sur le plan économique, politique, social, sécuritaire ou éducatif, lorsque le pays ne trébuche pas, il est en coma.  Les patriotes rêvent d’un changement, ils veulent retrouver cette perle des Antilles, revivre dans ce pays d’antan, voir le pays se développer.  Mais pour pousser la nation vers l’avant, il faut bien comprendre les cicatrices de son passé, et mettre un terme aux crimes actuels.  Au passé, au présent et au futur, conjuguons Haïti!

De 1986 à 1990, le peuple Haïtien s’est battu contre la corruption politique, la misère qui sévissait un peu partout dans le pays, les massacres perpétrés par le gouvernement, la violence des droits de l’homme.  En 1991, ayant opté pour la démocratie, élu un homme du peuple (qui autant que les opprimés a connu des jours sombres, s’est révolté contre un système d’injustice et ayant un rang social à la leur), la terre de Dessalines, dans le cœur de tout un chacun, était née de nouveau.  La confiance et l’espoir étaient au rendez-vous pour un changement positif total.  Mais de tous les beaux discours qu’on a pu entendre n’est ressortie aucune bonne action.  Personne ne s’est engagé.  En lieu et place, on a eu l’inflation, l’insécurité et les crises alimentaires.  Faire confiance à nos leaders a été une aberration.  Plutôt que d’avancer, le pays reculait.

À l’époque actuelle, certains de nos artistes qui caricaturaient les politiciens n’ont pas su répondre aux attentes du peuple.  Le taux de chômage a augmenté, beaucoup d’importations et l’intensité du kidnapping à la hausse.  Le quotidien du peuple haïtien va de mal en pis.  Chaque jour de nouveaux obstacles.  Dans un pays dit normal, c’est la police qui traque les gangsters.  Malheureusement en Haïti c’est l’inverse qui se produit.  Les journalistes se taisent et lorsque l’un d’entre eux sort du lot pour dénoncer un crime impuni ou simplement dire la vérité sur un fait, il y laisse sa peau.  Aucune enquête du côté de la justice.  Certains reçoivent des pots de vin, d’autres ont peur du système et les familles des victimes sont laissées-pour-contre.

Haïti, quel avenir?  Parler de l’avenir du pays, c’est envisager l’évolution, le développement.  Haïti regorge de têtes pensantes, les idées ne manquent pas, le hic c’est de les réaliser.  Pour qu’Haïti avance comme le souhaitent les patriotes, il faut élaborer un plan d’action.  Récapitulons les points ci-haut énumérés.

  • L’exportation (exporter pour développer) : Haïti doit vendre des marchandises nationales aux pays étrangers pour acquérir des devises.  Ce qui nous emmène au point suivant.
  • L’agriculture : il faut relancer l’agriculture dans le pays.  Le peuple doit manger local.  Le ministre de l’agriculture devrait également encadrer les cultivateurs pour la machinerie et le transport pour qu’ils puissent en produire assez pour la population.  La logique normale implique d’importer ce qu’on n’a pas et ce qui manque et non l’inverse. 
  • Le reboisement : la production de charbon, les cyclones, les séismes ont tous causé la déforestation en Haïti.  On se retrouve avec des terres dégarnies, asséchées.  Il faut redonner vie à la nature.  
  • L’éducation : la population a besoin d’être rééduquée sur le respect des lois, les droits et devoirs, l’importance de la préservation du patrimoine.
  • Renforcement de la justice et la sécurité : maintenir un système de justice équitable, éradiquer la corruption pour faciliter le développement, punir les hors la loi.
  • Création d’emploi : pour baisser le taux de chômage etc.

On ne va pas se mentir non plus, qui dirige Haïti?  Il faut prendre en compte l’hypocrisie de la communauté internationale qui s’arrange avec des antipatriotes au détriment de la nation.  Exemple, l’élu de 1991 de par sa popularité a été accepté au pouvoir, mais ce dernier a été victime d’un coup d’état.  Et à son retour, plus rien n’a été possible.  Il n’a pas pu mettre sa politique de développement en application.  On ne peut pas vraiment parler d’élection depuis que ce dernier a quitté le pouvoir.  Le Core Group s’arrange toujours pour mettre leurs hommes au pouvoir afin de les manipuler (de par leurs antécédents) et de contrôler le pays.  On a connu un président dont la nationalité était en conflit avec la constitution, un autre voulait augmenter le salaire minimum, malheureusement décision contrecarrée parce que défavorable aux investisseurs étrangers.  Et, aux dernières analyses, le montant proposé s’est avéré nettement différent de celui accordé.  Il nous faut de vrais patriotes capables d’établir de vraies relations d’état à état, qui ne travaillent pas au profit de la communauté internationale mais plutôt en faveur de notre nation.

Haïti fait face à une crise multidimensionnelle qui incite beaucoup à se demander si le pays sortira de ce trou.  Pour répéter la citation de Jacques Rouxel : “S’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème.”  Dans le cas d’Haïti, les problèmes ont été identifiés et on en connait la source.  Même si leurré par le passé, le peuple doit rester positif et appliquer la devise nationale “l’union fait la force” en dénonçant les actes malhonnêtes et contribuer pour la reconstruction du pays.  L’apport de la communauté internationale s’avère essentiel pour les échanges de produits alimentaires vers les pays étrangers.  En dernier lieu, que de vrais leaders, de vrais patriotes dirigent le pays afin que les droits humains soient respectés.

 

Genevièvre Cœur-Laguerre est née aux Cayes, dans le sud d’Haïti.  Elle commence à écrire des poèmes à l’âge de 16 ans.  Ses camarades de classe et amis ayant beaucoup apprécié son premier poème, elle y a pris goût et depuis n’a jamais lâché sa plume.  Étant une…

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