Le militant panafricaniste Kémi Séba, de son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, a perdu sa nationalité française, après avoir été reproché des actes contraires aux intérêts de Paris. La nouvelle a été partagée dans un décret daté du 8 juillet 2024 et paru ce 9 juillet au journal officiel, suite à un avis conforme au conseil d’État.
« Plus de nationalité française ? Gloire à Dieu. Libéré je suis de ce fardeau. J’ai quitté la France depuis bientôt 14 ans à cause de sa politique néocoloniale et de sa negrophobiesystémique que je combats depuis l’Afrique frontalement ; j’ai de plus brûlé le passeport depuis plusieurs mois déjà », a déclaré Kémi Séba.
« Me retirer la nationalité car je critique votre néocolonialisme est, chères autorités françaises, unereconnaissance (très peu stratégique) de votre part, de l’efficacité de mon travail politique contre vous autres, les tenants de cette Françafrique. Le décision du conseil d’Etat vient très en retard, mais mieux vaut tard que jamais. Ma lettrede demande d’abandon de nationalité trônait, comme nous l’avions annoncé au conseil d’Etat, sur le bureau de mon avocat depuis plusieurs mois au cas où ce même conseil désavouerait le ministère de l’intérieur. Tout rentre dans l’ordre désormais. C’est maintenant que tout commence. Courage à vous, car vous venez de nous rajouter des tonnes de litres d’essence dans notre moteur politique », a-t-il lâché à la presse africaine.
Kémi Séba est né le 9 décembre 1981 à Strasbourg (France). Il est un militant suprémaciste noir et panafricain béninois. Il fut membre de « Nation of Islam » de 1999 à 2001. De 2002 à 2011, il fut fondateur ou membre de plusieurs organisations, notamment «Tribu Ka» réservée exclusivement aux personnes noires. En février 2011 il s’installe au Sénégal toujours dans sa lutte militantiste politique. En 2017, il dirige son ONG Urgences panafricanistes, une lutte contre le néocolonialisme français.