Des Militaires haïtiens formés sur les droits de l'homme

Le Ministère de la Défense a procédé le mercredi 29 août, à la remise de certificats aux formateurs et aux formateurs de formateurs ayant suivi une formation aux droits humains. À cette occasion, le manuel de formation en droits de l’homme de la Garde Nationale a vu le jour. 

Réalisée en décembre 2023 à l’intention d'une vingtaine des cadres supérieurs de l’Unité de la Garde Nationale des Forces Armées d’Haïti (FAd’H), cette formation s'est déroulée sous la complicité de la direction du Ministère de la Défense, de concert avec le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH).

Les formateurs ont passé en revue des instruments internationaux relatifs à la protection des droits humains notamment  le Droit international des droits de l’Homme (DIDH) et le Droit international humanitaire (DIH), le Manuel de formation structuré en sept modules couvrant un large éventail de thématiques d’une importance cruciale dans la vie quotidienne et les missions des soldats. 

Lors de sa prise de parole, le Ministre de la Défense, Jean Marc Berthier Antoine a remercié tous les partenaires impliqués dont le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), qui ont contribué à la réalisation de cette formation, constituant un jalon décisif dans le renouveau des Forces Armées d'Haiti. 

Il est important de souligner que cette initiative visait à renforcer et d’améliorer les capacités des différents acteurs engagés dans les opérations multidimensionnelles de maintien de la paix et de veiller au respect des Droits de l’homme, mais aussi de répondre aux violations des Droits de l’homme et d’intégrer les pratiques de Droits de l’homme dans toutes les activités de maintien de la paix.

Conformément à leur devoir constitutionnel, les Forces Armées d'Haiti s’engagent à développer des processus d’éducation, de formation et d’instruction visant le respect, la promotion et la garantie des droits de l’Homme et l’implémentation des normes du Droit international humanitaire, de sorte que leurs membres ont l’obligation de respecter et de protéger les droits des civils.