L'Argentine s'est inclinée 2-1 face à la Colombie dans le cadre de la huitième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 de la zone Sud-Américaine. Une défaite qui traîne derrière lui des antécédents historiques, mais décriée par le sélectionneur Argentin.

Orphelin de Lionel Messi blessé depuis la finale de la Coupe America face à la Colombie le 14 juillet dernier, l'Albiceleste est battue à Baranquilla 2-1 par les Cafeteros. Une défaite qui met fin à une série de 12 matchs sans défaite de la sélection double championne d'Amérique en titre.

La dernière défaite de L'Argentine remonte à 17 novembre 2023 (2-0 face à l’Uruguay). En effet, à Barranquilla, les Argentins ont aussi enregistré leur première défaite sous l’ère Lionel Scaloni en déplacement. 

La Colombie a également mis fin à une longue période de disette face à L'Argentine. Pour la première fois depuis 1993, les Cafeteros, qui comptent désormais 16 points soit deux de moins que les leaders argentins, ont battu l’Argentine en match de qualification pour un Mondial.

En revanche, le sélectionneur Argentin Lionel Scaloni est très critique par rapport à la température qu'il juge incompatible pour un match de qualification de Coupe du monde. En conférence de presse d'après match, le technicien a contesté la condition météorologique: «le calendrier des matchs n’est pas bon, le match pourrait se jouer à 17, 18, 19 heures. Je ne pense pas que ce soit sain, pour que les footballeurs puissent développer leur jeu, la chaleur est la même pour les deux, c’est ce qu’il y a, mais il est évident que les conditions pour voir un spectacle ne sont pas bonnes, surtout pour deux équipes si hautes au classement, mais ce n’est pas une excuse,» a-t-il raconté. 

À souligner, il faisait plus de 32 degrés au moment du match avec un taux d’humidité de 87%. Les autorités locales avaient d’ailleurs déclaré un état de canicule dans la région de Baranquilla. Scaloni a clairement indexé la Fédération Colombienne d'avoir choisi le Stade Metropolitano Roberto Meléndez pour la réception des champions du monde.

Au sujet du résultat,  :«nous avons joué un match malgré les circonstances et je n’ai plus rien à dire sur ce match. Il faut continuer, le contenu de l’équipe a été positif au-delà de la défaite, nous avons montré notre visage. Nous aurions pu gagner encore mais ce pénalty est arrivé. L’équipe a rivalisé malgré le résultat, nous étions menés à la mi-temps. Nous avons égalisé. Quand l’équipe se sentait beaucoup plus à l’aise, le penalty est arrivé. Tant mieux pour eux, c’est triste et regrettable qu’après le penalty le match soit pratiquement terminé,» avance-t-il.

Le sélectionneur de 46 ans a invoqué  le pénalty octroyé  par l'arbitre, après avoir consulté la VAR suite d'un contact de Daniel Muñoz avec Nicolas Otamendi. Une action peu flagrante mais l'arbitre Chilien Piero Maza a tranché et a accordé le penalty. Mécontent, ainsi Scaloni a réagi «Julián a un énorme coup de pied, mais l’arbitre a vu sa faute, parfois ça va de ce côté, cette fois de l’autre. Nous en restons là parce que parfois vous dites un mot de trop et ils peuvent te sanctionner toi. Qu’est-ce qui m’a dérangé ? Si je dois me concentrer sur quelque chose, c’est penalty, je ne me concentre pas seulement sur le penalty. Et ce que Muñoz a fait vous dit tout, il n’a protesté à aucun moment. C’est bien. Tant mieux pour son équipe, c’est ce que je lui ai dit et il a ri, mais bon le penalty est évident que sur le plan psychologique ça leur a donné un coup de pouce et ça nous a touché, mais il fallait quand même égaliser,» a décliné Lionel Scaloni. Les prochains rendez-vous des champions du monde en octobre prochain face au Venezuela et la Bolivie pour la prochaine trêve internationale.

 

A propos de

Mikenson Merzil

Mikenson MERZIL de nationalité haïtienne, né le 10 janvier 1995 à Boutillier. Monoparentale, unique enfant de sa mère Delcina MERZIL.  A fait ses débuts à l'école primaire au collège Cœur des Anges de Boutillier et sa classe de fin d'études classique à l'Institution Mixt…

Biographie