Suite aux accusations portées contre les Haïtiens de Springfield, Ohio, plusieurs sources ont démenti la campagne insinuant que les Haïtiens tuent des canards et des chats dans les parcs.
De nombreuses personnes ont réagi à cette affaire, qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux depuis quelques jours. Un commentaire a été particulièrement révélateur : « Les deux personnes se disant haïtiennes ne le sont pas. Allexis Telia Ferrell est citoyenne américaine et n’a pas d’ascendance haïtienne. Ndebele Wenge est originaire de Mpumalanga, une province d’Afrique du Sud, située à 169,5 miles de Pretoria, où Elon Musk est né. »
Par ailleurs, la fondation haïtiano-américaine exhorte les Américains d’origine haïtienne à réagir dans une note publiée sur son compte X : « Nous exhortons tous les Haïtiano-Américains et nos alliés à contrer ces attaques ignobles en s'engageant activement dans le processus démocratique et en promouvant l'inclusivité. En agissant ainsi, nous pouvons aider à garantir que tous les membres de la société soient traités avec équité, dignité et respect. »
Cependant, un candidat au poste de vice-président pour le Parti républicain a reconnu dans une publication que les allégations contre les Haïtiens pourraient être infondées. Toutefois, il cite plusieurs cas où des Haïtiens seraient impliqués, tels que l’assassinat d’un enfant, le VIH et la tuberculose.
Enfin, si les partisans de Trump utilisent les Haïtiens comme boucs émissaires pour sa campagne électorale, les conséquences potentielles de cette campagne inquiètent beaucoup de Haïtiens vivant sur le sol américain.