À travers une note datée du 16 février 2022, le rectorat de l'Université d'État d'Haïti (UEH) condamne l'enlèvement suivi de séquestration qu'a subi Fabiola Payen, étudiante finissante en sciences infirmières à l'École nationale des infirmières de Port-au-Prince (ENIP). L'entité réclame la libération de la victime rapidement et sans conditions tout en renouvelant son appel aux autorités étatiques et à la population tout entière à prendre des dispositions afin de parvenir à éradiquer le phénomène de l'insécurité dans le pays.

À travers une note datée du 16 février 2022, le rectorat de l'Université d'État d'Haïti (UEH) condamne l'enlèvement suivi de séquestration qu'a subi Fabiola Payen, étudiante finissante en sciences infirmières à l'École nationale des infirmières de Port-au-Prince (ENIP). L'entité réclame la libération de la victime rapidement et sans conditions tout en renouvelant son appel aux autorités étatiques et à la population tout entière à prendre des dispositions afin de parvenir à éradiquer le phénomène de l'insécurité dans le pays.

 

UNIVERSITE D'ÉTAT D'HAITI

RECTORAT

SGUEH/22 449

Port-au-Prince, le 16 février 2022

Note de condamnation

Objet : Condamnation de l'enlèvement suivi de séquestration de Fabiola Payen, étudiante finissante en sciences infirmières à l'Ecole Nationale des infirmières de Port-au-Prince (ENIP)

Le rectorat de l'Université d'Etat d'Haïti a appris avec une grande consternation l'enlèvement suivi de séquestration de Fabiola Payen, étudiante finissante en sciences infirmières à l'Ecole nationale des infirmières de Port-au-Prince, survenu le mardi 15 février 2022 dans les parages des locaux de la Faculté de médecine et de pharmacie å la rue Oswald Durand.

Le rectorat de l'Université d'Etat d’Haïti dénonce et condamne de toutes ses forces ce kidnapping contre cette étudiante finissante qui se préparait à soutenir aujourd'hui son mémoire de sortie à l'ENIP. Il réclame par ailleurs sa libération immédiate et sans conditions.

La population haïtienne en général et la communautė universitaire en particulier en ont assez de cette vague d’insécurité qui appauvrit davantage les couches les plus défavorisées du pays. Le rectorat ne cessera jamais de renouveler son appel aux autorités étatiques, aux élites haïtiennes et à la société haïtienne en général pour inverser définitivement les tendances de ce qui parait être la chronique d'une déchéance annoncée de la première République noire du monde.

Entre-temps la machine du kidnapping continue son petit bonhomme de chemin, sèle la désolation dans des familles en les appauvrissant.