Le Premier ministre Ariel Henry, nommé par l'ancien pensionnaire du palais national Jovenel Moïse avant son assassinat le 7 juillet 2021, peut, d'après les États-Unis, franchir la limite du 7 février qui marquerait la fin du mandat légitime de l'administration de Jovenel Moïse nonobstant les exigences faites par les opposants au PM a.i.
Le Premier ministre Ariel Henry, nommé par l'ancien pensionnaire du palais national Jovenel Moïse avant son assassinat le 7 juillet 2021, peut, d'après les États-Unis, franchir la limite du 7 février qui marquerait la fin du mandat légitime de l'administration de Jovenel Moïse nonobstant les exigences faites par les opposants au PM a.i.
Le chef de la Primature, entré en fonction quelques jours après l’assassinat de Jovenel Moïse, peut être maintenu au poste de chef du gouvernement même après le 7 février 2022, date à laquelle le bail du président défunt, investi le 7 février 2017, toucherait à sa fin. Selon Brian Nicholas, "d'un point de vue juridique, le mandat du Premier ministre n'est pas lié à celui du président".
Le haut diplomate américain aurait manifesté le soutien des États-Unis au chef du gouvernement haïtien de par ses propos lancés dans son intervention à la réunion organisée par le Canada en vue de réfléchir sur les problèmes sociopolitiques et sécuritaires en Haïti. Brian Nicolas a poursuivi en disant : "Je ne pense pas que les Haïtiens soient obsédés ou focalisent sur la date du 7 février."
Le président Jovenel Moïse a été assassiné environ quarante-huit heures après la nomination du PM Ariel Henry, inculpé dans cette affaire pour avoir eu des conversations téléphoniques avec un des présumés assassins du président, Joseph Félix Badio, le soir même de l'exécution du plan, des accusations rejetées par le chirurgien qui soutient mordicus sa volonté d'organiser des élections.
Si Jovenel Moïse n'a point organisé d'élections au cours de son passage à la tête de l'État, Ariel Henry, soutenu par la puissance américaine, croit que "le 7 février ne marque pas la fin du mandat du gouvernement, qui a la responsabilité d’organiser des élections libres et démocratiques". Toujours d’après le Dr Henry, "le prochain locataire du palais national sera un président élu librement par l’ensemble du peuple haïtien".
Par ailleurs, les signataires du fameux accord de Montana comptent organiser une élection indirecte fin janvier, former un collège présidentiel de cinq membres, et nommer un Premier ministre afin d'assurer la transition après le départ du docteur Henry.