"Homo Sum, Humani Nihil A Me Alienum Puto"
À bien considérer la gent humaine, certains d’entre nous pourraient se réclamer de Térence, Publius Terentius Afer, éminent lettré Romain, illustre auteur des comédies latines à saveur grecque, ayant vécu de l’an 190 à l’an 149 avant Jésus-Christ.
Car, concernant le sujet épineux, complexe et sensible sur “ Dieu, Métaphysique et Science expérimentale humaine “, continuellement en discussion dans les tribunes, ou encore sur les thèmes de guerres constantes inassouvies qui divisent les peuples, de politique optimale idéale à adopter et de diverses gouvernances en mal d’équilibre et d’acceptation éthique… débattues âprement dans les fora publics d’ici et d’ailleurs : “ puisqu’on ne peut faire changer d’avis, de convictions intimes et profondes aux hommes et femmes même très légèrement ou minimalement, à coups de massues d’argumentaires… Charles Louis de Secondat, Baron de la Brède et de Montesquieu, 18 janvier 1689 - 10 février 1755, auteur de l’Esprit des Lois, l’un des théoriciens du droit et des philosophes politiques les plus influents du 18e siècle par ses idées sur la distinction des pouvoirs et la régulation du pouvoir exécutif -lesquels eurent un impact fondamental sur les architectes de la Constitution américaine-déjà, imbu de cette impasse enchevêtrée indissoluble n’en voyait pas l’issue puisqu’il écrivit à la présentation de l’Esprit des lois : “je n’ai point tiré mes principes de mes préjugés mais de la nature des choses…” et aussi “je me croirais le plus heureux des mortels si je pouvais faire que les hommes puissent se guérir de leurs préjugés. J’appelle ici préjugés, non pas ce qui fait qu’on ignore de certaines choses, mais ce qui fait qu’on s’ignore soi-même”;
Pas plus qu’Albert Einstein, l’un des plus grands scientifiques de l’histoire, 14 mars 1879 - 18 avril 1955, physicien théoricien des lois de la relativité restreinte et de la gravitation par la courbure de l’espace-temps dite relativité générale, ayant largement contribué au développement de la mécanique quantique et de la cosmologie -reçut en 1921, le prix Nobel de la physique-. Il expérimenta amèrement cet écueil insurmontable et infranchissable en avouant qu’il était plus facile de réaliser la scission ou la fission du noyau d’un atome que de faire disparaître chez l’humain un préjugé, une habitude considérée comme archaïque…?
Encore, et jusqu’à aujourd’hui… même qu’on pourrait ajouter sans craindre d’errer dans une fumante et sulfureuse fiction, qu’il est plus facile de réaliser à l’heure actuelle, les connaissances acquises la permettant, : “ la fusion de noyaux atomiques, génératrice d’énergie colossale beaucoup plus importante que celle de la scission ou fission nucléaire atomique sans production de déchets nucléaires (zéro déchet) “,
Que d’ébranler une croyance, un dogme, une tradition, un héritage, une culture, une religion, une hérésie, un sophisme perverti, un archaïsme, un rituel, une superstition, un complexe, une certitude, une philosophie, une coutume, une conviction, une habitude, un préjugé tenace… chez le-la congénère, contemporain-ne de la communauté et d’ailleurs.
Plusieurs humains adultes, instruits et formés, comme le discernent souvent et avec aplomb certains Penseurs éveillés, ont horreur de subir le jugement des autres ou pire encore : qu’on leur fasse la leçon… Grand risque de collision d’égos : “être obligé de se résigner à jouer le rôle d’un *con-vaincu*”.
Devant ce Macaya, ce Puilboreau, ce Kilimanjaro, cet Himalaya… de complexités d’incompréhensions diverses, de liberté de pensées contradictoires irréconciliables… on concluera la réflexion par cet aphorisme de Terence :
*Autant d’Humains, Autant d’Opinions !*
*Quot Homines, Tot Sententiae !*