Ce vendredi 20 septembre 2024 marqué les 266e anniversaire du général Jean Jacques Dessalines, le père fondateur de la nation haïtienne. Ce jour, depuis le 20 septembre 2020, est devenu un jour férié dans tous les calendriers en Haïti suite à un arrêté pris par l’ex-président Jovenel Moïse, le 17 septembre 2020, afin de remémorer la date de naissance du potentat Jean Jacques Dessalines. Toujours en ce jour, les écoles, l’administration publique, le commerce et le secteur de l’industrie doivent fermés leur porte sur l’ordre e la Primature. Tenant compte de l’importance et de la reconnaissance accordé à l’empereur et à son travail qui a conduit à l’indépendance du pays le 1er janvier 1804, ensemble nous allons agrandir notre connaissance sur ce personnage.
Jean Jacques Dessalines, également connu sous le nom de Jacques 1er, est né le 20 septembre 1758, sur l’habitation « Vye Kay » à la Grande Grande-Rivière-du-Nord. Il est un esclave affranchi, ensuite un officier militaire français, puis un insurgé et aussi le 1er empereur d’Haïti de 1758 à 1806. Selon l’histoire, Jean Jacques Dessalines est mort assassiné le 17 octobre 1806 à Pont-Rouge devenu Port-au-Prince aujourd’hui. Militaire de profession au grade de général de division, catholique de religion, Jean Jacques Dessalines était un père de famille marié.
Jean Jacques Dessalines : Père de famille
Jean Jacques Dessalines est mariée le 2 avril 1800, avec Marie-Claire Heureuse Félicité, à l’église paroissiale Sainte-Rose-de-Lima de Léogâne, avec qui elle eu 7 enfants. Cette femme, selon l’histoire, est décrite comme aimable, miséricordieuse et naturelle, avec des manières à la fois élégantes et chaleureuses, et qui tout au contraire de son époux manifestait sa gentillesse envers les blancs. Cependant, bien avant elle, Dessalines avait eu de nombreuses maîtresses.
Dessalines : esclave affranchi
Dessalines est un esclave créole d’origine africaine, un afro-caribéen, né sur l’habitation Henri Duclos, au
Cormier (Grande-Rivière-du-Nord) dans la colonie française de Saint-Domingue. Il est élevé avec sa tante Victoria Montou, une guerrière et esclave comme lui qui se charge au travail difficile des champs. Sa tante Victoria Montou était surnommée « Gran Toya », elle était le guide et la conseillère de Dessalines dans se jeunesse. Cette dernière qualifiée d’une femme énergique, lui a enseigné comment se battre dans un combat au corps à corps et la façon de lancer un couteau. Dessalines était très attaché à cette tante.
Très connu avant sous l’appellation Jean-Jacques, Dessalines avait deux frères Louis et Joseph. Il avait travaillé dans les champs de canne-à-sucre comme ouvrier dans les champs de canne-à-sucre avant de devenir commandeur ou contremaître. Il a travaillé dans les plantations jusqu’à l’âge de 30 ans, il s’est fait affranchi et prend le nom de Dessalines et s’installe dans la Plaine du Nord.À la suite de la cérémonie du Bois-Caïman organisée dans la nuit du 13 au 14 août 1791, Dessalines a rejoint la rébellion des esclaves des plaines du Nord dirigée par Boukman Dutty puis Biassou. Et c’est cette rébellion qui a ouvert la porte à la révolution haïtienne.
Dessalines : militaire de profession
Par la suite, Dessalines devient lieutenant dans l’armée de Papillon et suit celui-ci à Saint-Domingue, où il s’engage pour servir les forces militaires espagnoles contre la colonie française de Saint -Domingue, où il a rencontré le commandant militaire Toussaint Bréda dit Toussaint Louverture. Ensemble ils ont aboli l’esclavage en 1794. Il a aussi travaillé aux côtés de plusieurs autorités, Alexandre Pétion, Henry Christophe entre autres. Insurgé, Dessalines était devenu lieutenant et gouverneur à vie de Toussaint Louverture et a combattu à ses côtés lors de la guerre des couteaux (1799-1800), il a combattu dans le sanglant combat de la Crête-à-Pierrot après le massacre des blancs de Petite-Riviere de l’Artibonite et de Verrettes (mars 1802).
Après l’arrestation et la mort de Toussaint Louverture, Dessalines va mener des combats aux côtés révolutionnaire aux côtés de Pétion et de Christophe, dont la plus grande bataille celle de Vertières pour l’indépendance d’Haïti.
Dessalines : empereur
Après l’indépendance, Dessalines fut couronné empereur au Cap-Haïtien sous le titre de Jacques 1er. Il fut couronné par Jean -Baptiste-Joseph Brelle. Après son couronnement il a pris des mesures très sévères, dont les actes de vente, le massacre de l’élite sociale et économique, officialisation du français, confisquer les terres des colons, interdiction de la propriété privée aux personnes blanches. Remettre en marche l’économie, édicte le travail forcé des cultivateurs avec des règlements plus dur que celui de Toussaint. Deux politiques majeures caractérisent le régime impérial sous Dessalines, ce sont notamment, l’organisation militaire du territoire national, et la politique agraire.
Dessalines : mort et fin de l’empire
Après avoir marché sur les Cayes le 16 octobre 1806, sur le chemin de retour après son passage à Jacmel, victime de complot, Dessalines fut assassiné le 17 octobre 1806 à Pont Rouge, au nord de Port-au-Prince par ses généraux : Alexandre Pétion, Jean-Pierre Boyer, André Rigaud et Bruno Blanchet.Le corps de Dessalines est inhumé dans un tombeau digne de son rang, avant d'être placé dans un grand mausolée à sa gloire sous la république.
Étant un personnage très dévoué dans les différents combats qui ont mené à l’, indépendance d’Haïti, Dessalines restera à tout prix un chef de famille exemplaire, un esclave très doué qui s’est affranchi pour devenir militaire et empereur qui a dirigé une très grande armée et une nation toute entière, avant d’être assassiné par ses généraux proches après avoir été victime de complot. D’où son surnom de père de la nation haïtienne.