Mercredi, le volume du gaz russe transitant par l'Ukraine vers l'Europe a considérablement baissé , c'est ce que Moscou et Kiev ont indiqué, ce dernier mettant en cause la prise de contrôle par les Russes des infrastructures gazières dans l'est du pays. "Le transit a baissé aujourd'hui" , a déclaré mercredi à l'AFP Loury Vitrenko , patron de la société énergétique ukrainienne Naftogaz , sans donner d' explications précises.
Mercredi, le volume du gaz russe transitant par l'Ukraine vers l'Europe a considérablement baissé , c'est ce que Moscou et Kiev ont indiqué, ce dernier mettant en cause la prise de contrôle par les Russes des infrastructures gazières dans l'est du pays. "Le transit a baissé aujourd'hui" , a déclaré mercredi à l'AFP Loury Vitrenko , patron de la société énergétique ukrainienne Naftogaz , sans donner d' explications précises.
C'est la première fois depuis l'invasion des Russes en terre ukrainienne, fin février , que le transit de gaz est perturbé de la sorte , a indiqué l'entreprise énergétique Naftogaz à l'AFP.
De son côté l'opérateur ukrainien des gazoducs OGTSOU a affirmé dans un communiqué, que le groupe russe Gazprom avait fermé le robinet vers une branche ukrainienne du gazoduc . OGTSOU a averti dans la soirée mardi, ne plus pouvoir assurer le transit habituelle en raison de la présence des forces russes dans les installations de Sokhranivka et Novopskov, dans la région de Lougansk et par lesquelles transite un tiers du gaz russe destiné à l'Europe.
Gazprom de son côté a démenti mardi tout cas de "force majeure" et affirme qu'il est impossible de dérouter les volumes pour des "raisons technologiques". Il a confirmé à Tass une agence russe que les volumes baisseraient ce jour à 72 millions de m3 , mais indiqué que 95,8 millions de m3 avaient été livrés .
Dimitri Peskov , le porte-parole du Kremlin a été interrogé sur cette baisse des livraisons , il a seulement affirmé que "la Russie a toujours honoré ses obligations contractuelles et va continuer de le faire".