Port-au-Prince, le 30 août 2024. La police kenyane aurait refusé d’accompagner la Police Nationale d’Haïti (PNH) dans l’opération menée aux bas Delmas et à Bel-Air, selon Lune'Actu.
Depuis plus d’une semaine, la police haïtienne et les Forces Armées d’Haïti, avec le soutien de la force multinationale, unissent leurs efforts pour éradiquer les gangs qui gangrènent le pays, en particulier dans la capitale, Port-au-Prince. Dans cette tentative, plusieurs bandits ont été tués ou arrêtés. Déterminée, la police n’entend pas relâcher la pression sur les bandits et progresse dans leurs fiefs à Bel-Air et au bas Delmas.
Alors que cette opération avance, il semblerait que la police kenyane ait décidé de se retirer et ne veuille pas progresser. « Polisye Kenyan yo revize progrese pou akonpaye brav polisye Ayisyen nou yo pandan operasyon @pnh_oficiel ak lame Dayiti ap mennen pou derasinen gang sou Bèlè ak ba Delmas jodi vandredi 30 dawout 2024 la », peut-on lire sur la page officielle du média en ligne.
De plus, une conversation divulguée sur un groupe WhatsApp révèle un message frustrant d’un policier mentionnant le refus de la police kenyane de s’engager dans la lutte contre les gangs au bas Delmas et à Bel-Air.
Cependant, il convient de rappeler que récemment, le commandant Otunge avait déclaré lors de la remise de matériel pour la force multinationale et la PNH que « les jours des gangs notoires sont comptés ». Il a également précisé que « la mission multinationale kenyane ne reculera devant rien pour garantir aux Haïtiens paix et tranquillité ». Cette déclaration a été faite huit jours plus tôt avant cette opération.