Céline Marie Claudette Dion plus connue sous le nom de Céline Dion est une chanteuse québécoise qui se passe de présentation. Diva à la tessiture vocale de Soprano, elle est mondialement connue tant pour la richesse des textes de ses tubes que pour la puissance de ses aigus .
Céline Marie Claudette Dion plus connue sous le nom de Céline Dion est une chanteuse québécoise qui se passe de présentation. Diva à la tessiture vocale de Soprano, elle est mondialement connue tant pour la richesse des textes de ses tubes que pour la puissance de ses aigus .
En 1995 , elle collabore avec le chanteur-compositeur-arrangeur français Jean-Jacques Goldman. De cette collaboration, l' album “ D'eux” vit le jour et jusqu’à date, c’est l’album français le plus vendu de l’histoire . Soit dix millions de ventes à l’échelle mondiale . Ce record fut battu grâce au single “ Pour que tu m’aimes encore” en grande partie.
La vidéo de la chanson “ pour que tu m’aimes encore” reste en mémoire grâce aux talents d' interprète de Céline mais aussi parce que ceux qui ont conçu ladite vidéo ont eu recours aux symboles du vaudou , chose unique dans l’univers de la chanteuse. Elle fut réalisée par Michel Meyer et diffusée mondialement, y compris sur les chaînes qui diffusent rarement des chansons chantées en français .
Les paroles de la chanson font référence aux Marabouts d'Afrique alors que Céline est assise à côté d'un vèvè en forme de cœur qui symbolise nulle autre que Ezili Freda qui est la déesse de l' amour dans le vaudou haïtien. Or dans le texte, aucune référence n’est faite au vaudou haïtien.
J'en parlais à mon ami Michner Alfred qui a décidé de faire un bel article sur le sujet où il soulève la question d’appropriation culturelle.
Moi, je ne vais pas dire s'il y a eu appropriation culturelle ou pas . Je me bornerai à dire que ceux et celles qui ont conçu la vidéo de “pour que tu m’aimes encore” ont raté une belle occasion de rendre hommage à la culture haïtienne en reconnaissant que le vèvè utilisé est un symbole purement haïtien.
Ils auraient pu adopter la même formule que ceux et celles qui ont conçu la vidéo de La isla bonita” pour la chanteuse Madonna Louise Veronica Ciccone alias Madonna. Dans la vidéo en question, on voit Madonna arborer des vêtements qui émanent de cultures hispaniques où Madonna vante la beauté de l’ île hispanophone fictive de San Pedro et de sa population, c’est une façon dit-elle de rendre hommage à toutes les cultures hispaniques. Vanter la beauté d’une culture et celle des gens qui la pratique n’est en aucun cas de l’appropriation culturelle.
Si au lieu de parler de marabouts d’Afrique en utilisant un vèvè haïtien, Céline avait parlé d' houngans et de manbos haïtien.ne.s , la question d' appropriation culturelle n' aurait même pas sa place.
Cette chose n’est pas du tout banale ou cette affaire est pantoute plate , comme on dirait en québécois.
Si en art , on utilise les éléments d’une culture, il est essentiel de reconnaître la provenance de l’élément utilisé.
La vidéo de “Pour que tu m’aimes encore" date de 1995 mais en rectification, les revues biographiques comme Wikipedia et les revues spécialisées en musique, chanson et art en général devraient reconnaître que le vèvè utilisé dans cette vidéo est indéniablement un élément de la culture haïtienne.