À l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée ce mardi 3 mai 2022, dans un communiqué conjoint, UNESCO et BINUH, par le biais de leurs représentants en Haïti, profitent l’occasion pour encourager les professionnels des médias à réfléchir sur les questions relatives à l’éthique professionnelle, et au respect du code d’éthique et de déontologie des médias et des journalistes haïtiens adopté en 2011.
À l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée ce mardi 3 mai 2022, dans un communiqué conjoint, UNESCO et BINUH, par le biais de leurs représentants en Haïti, profitent l’occasion pour encourager les professionnels des médias à réfléchir sur les questions relatives à l’éthique professionnelle, et au respect du code d’éthique et de déontologie des médias et des journalistes haïtiens adopté en 2011.
Faisant hommage à ces 3 professionnels des médias victimes dans l’exercice de leur fonctions, au début de l’année 2022 , dont Wilguens Louissaint, Amady John Wesley et Lazarre Maximilien, dans ce communiqué, ils mettent aussi l’emphase sur la sécurité des journalistes dans leur profession aussi, rappellent aux disciples de la presse leur rôle principal au sein de la société haïtienne.
« En Haïti, la question de la sécurité des journalistes reste préoccupante, car la presse joue un rôle essentiel dans la société. Elle a la responsabilité de fournir de bonnes informations et doit permettre d’avoir des discussions libres et ouvertes sur l’état des choses et les changements que l’on devrait mener. Elle doit aussi constituer un dialogue qui nourrit une démocratie en bonne santé », notent-ils.
Ils continuent pour dire : « pour nourrir cette démocratie, il faut une presse libre en premier lieu, qui a le droit de communiquer des informations sans être influencée ou contrôlée par des intérêts politiques et économiques, sans craindre des représailles de la part de ces derniers. »
Représentant une journée de réflexion et d’interpellation sur la sécurité des journalistes et la lutte contre l’impunité des crimes commis contre eux, les Nations-Unies rappelle à l’ensemble des acteurs nationaux aussi à la population en général, la dimension centrale de la liberté de la presse dans la sauvegarde de la démocratie et de l’état de droit en Haïti. Et, exhorte les pouvoirs publics à tout mettre en œuvre pour prévenir et punir les crimes commis contre les journalistes.
À noter que, ce communiqué conjoint est signé par Béatrice Nibogora, cheffe de la communication stratégique et de l’information publique, porte-parole de BINUH et aussi, par Lochard Jeffrey Clark, chargé de communication du bureau de l’UNESCO en Haïti.