Un contingent de la Jamaïque et du Bélize est arrivé hier jeudi 12 septembre 2024, à Port-au-Prince, à l’aéroport international Toussaint Louverture, dans le cadre du projet de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS). Ces soldats se joignent aux forces kenyanes afin de renforcer la mission internationale à la sécurité sur le territoire.
Ce groupe, composé de 20 militaires, de 4 policiers jamaïcains ainsi que 2 soldats du Bélize a été transporté par un avion des garde-côtes américains, vient d’ajouter à l’effectif des 400 policiers kenyans déjà déployés à Port-au-Prince depuis le 26 juin 2024.
Le commandant kényan Godfrey Otunge, dans une cérémonie de bienvenue organisée à l’aéroport de Port-au-Prince, se réjouit de l’arrivée de la troupe et promet de travailler en équipe afin de bien mener les opérations de sécurité.
« Je suis heureux que l’équipe avancée de la CARICOM soit maintenant là, et nous allons mener d’autres opérations de sécurité car ils arrivent avec une force spéciale. Désormais, une mission entièrement multinationale avec l’arrivée des officiers provenant de ces deux nations des Caraïbes », a-t-il lancé au micro de la presse.
Selon un article publié par le média français « Ouest-France », le mandat de cette force qui doit comporter 2500 policiers et militaires s’achèvera dans un an. Il expirera le 2 octobre 2025, a rapporté le média, suite à un premier projet de texte circulé par les Américains en charge de ce dossier au Conseil de sécurité. Aussi, ces derniers demandent à l’ONU de commencer à planifier une transition de la Mission Multinationale d’Appui à la sécurité (MMAS) vers une opération de maintien de la paix de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) dans le but de consolider les acquis de la mission.
À noter que le déploiement de la mission multinationale de soutien à la sécurité a été autorisé en octobre 2023 par le conseil de sécurité de l’ONU en réponse à un appel lancé par les autorités haïtiennes face à la crise sécuritaire en Haïti. Ainsi, d’autres troupes sont encore attendues dans le cadre de cette affaire, a rappelé l’ONU.