Le nouveau variant du coronavirus Omicron a déjà atteint plus de 77 pays à travers le monde d'après l'Organisation mondiale de la santé. L’OMS ordonne l'application de toutes les mesures anti-covid en vue d'éviter une plus grande détérioration de la santé. Ce variant échappe aux anticorps neutralisants présents dans le sérum des vaccinés de Pfizer ou AstraZeneca d'après une étude publiée par des scientifiques de l'université d'Oxford.
Le nouveau variant du coronavirus Omicron a déjà atteint plus de 77 pays à travers le monde d'après l'Organisation mondiale de la santé. L’OMS ordonne l'application de toutes les mesures anti-covid en vue d'éviter une plus grande détérioration de la santé. Ce variant échappe aux anticorps neutralisants présents dans le sérum des vaccinés de Pfizer ou AstraZeneca d'après une étude publiée par des scientifiques de l'université d'Oxford.
Le variant Omicron découvert le 24 novembre 2021 en Afrique du Sud est celui dont la propagation se fait le plus rapidement selon l’OMS qui l’avait découvert.
“77 pays ont maintenant signalé des cas d'Omicron mais la réalité est qu'Omicron se trouve probablement dans la plupart des pays même s'il n'a pas encore été détecté” a lancé Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS en conférence de presse à Genève. Les responsables de l’organisation se disent préoccupés par l'apparition d’Omicron qu'ils savent capables de submerger les systèmes de santé, surtout ceux qui ne sont pas préparés
“Nous sommes préoccupés par le fait que les gens considèrent Omicron comme bénin. (...) Même si Omicron provoque des symptômes moins graves, le nombre de cas pourrait une fois de plus submerger les systèmes de santé qui ne sont pas préparés” a ajouté monsieur Ghebreyesus.
"Omicron est arrivé avec quelque chose de complètement différent", a signalé pour sa part le Dr Richard Lessells à la BBC, spécialiste des maladies infectieuses à l'université du KwaZulu-Natal et membre de l'équipe qui a été la première à détecter le variant fin novembre.
Par ailleurs, Ursula Von Der Leyen de son côté a déclaré, mercredi, que “La science nous dit que nous devons nous attendre à ce qu’Omicron soit déjà le nouveau variant dominant en Europe à la mi-janvier”. La présidente de la Commission européenne a également avancé qu'il y avait désormais assez de vaccins pour tous les Européens.