Depuis plus de 3 semaines, la crise pétrolière persiste en Haïti. Dans plusieurs pompes à essence de la Capitale, pour citer ces zones : Delmas, Pétion-Ville, Centre-Ville, les automobilistes et les motocyclistes, ne cessent de faire la queue au quotidien, à la recherche d’une gouttière de ce produit aussi rare que l’or, pour alimenter leur réservoir afin d’évacuer sans difficultés à leur occupation. En effet, ce dernier, sur les trottoirs de la capitale réservés aux piétons, circule légalement dans les gallons jaunes. Tel le cas observé à Delmas 75, au voisinage du lycée Horatius Laventure.

Depuis plus de 3 semaines, la crise pétrolière persiste en Haïti. Dans plusieurs pompes à essence de la Capitale, pour citer ces zones : Delmas, Pétion-Ville, Centre-Ville, les automobilistes et les motocyclistes, ne cessent de faire la queue au quotidien, à la recherche d’une gouttière de ce produit aussi rare que l’or, pour alimenter leur réservoir afin d’évacuer sans difficultés à leur occupation. En effet, ce dernier, sur les trottoirs de la capitale réservés aux piétons, circule légalement dans les gallons jaunes. Tel le cas observé à Delmas 75, au voisinage du lycée Horatius Laventure.

Il était déjà 10 heures du matin, à Delmas 75, le samedi 23 avril 2022,  à quelques pas du lycée Horatius Laventure, se trouve installer une revendeuse de pétrole. Bon gré, mal gré, cette négociante, assise à plus d’une centaine de centimètres de sa pénitence étalée dans un gallon jaune sur le trottoir, étant la seule aperçue avec ce produit fragile à l’instant enregistré, dans ce lieu, attend les fréquentations  des acheteurs en nécessité.

À remarquer que, cette situation présentée dans cette zone, n’est pas différente de celle qui se développe à Pétion-Ville, au local de l’ancien cimetière ; où le prix d’un gallon jaune de carburant varie de 750 à 1000 gourdes en dehors des stations d’essence. Une situation qui, suite aux constats prélevés, est une des  conséquences dûe à la hausse des prix des produits pétroliers sur le marché en Haïti.

À Canapé-vert, aussi sur le pont de Meyotte à Pétion-Ville, des bidons jaunes ornent le trottoir et la chaussée des routes réservées aux piétons. Un phénomène qui, depuis des années, devient de plus en plus fréquent ici. Parmi les nombreux piétons qui circulent sur les bords des routes, beaucoup transportent un gallon jaune, un objet qui représente désormais le symbole des raretés de carburant touchant au noyau tous les secteurs d’activités humaines lorsqu’il s’annonce.

Occupant peu à peu les rues de la Capitale haïtienne, la semaine écoulée, une nouvelle fois, les gallons jaunes sont à nouveau  en populace dans nos murs. Une pratique très dangereuse qui, pour l’année 2021, a semé le deuil dans beaucoup de familles à Port-au-Prince et aussi dans les villes de province, particulièrement au Cap-Haitien. 

À savoir, les cours de  certaines maisons, et même des écoles de la capitale, entre autres, sont les cachettes réservées pour stocker ce produit en quantité massive par les amateurs du marché noir.

Ainsi, devenu un commerce légal de nos jours dans notre pays, pratiqué par les jeunes, adultes et vieillards en Haïti, celui-ci devient un fait habituel, légal et praticable. Et, malgré les dégâts qu’il a causés dans notre environnement, aussi le degré de danger auquel la population haïtienne se trouve exposée ; il est de nos jours, l’activité commerciale la plus rentable en Haiti. Puisque cette habitude commerciale ne cesse d’arpenter spontanément les trottoirs des rues de Port-au-Prince, tout comme ce cas présenté à Delmas 75, non loin du lycée Horatius Laventure.