Valendy Thesnor a été couronnée de la deuxième édition du concours « Ma thèse en 180 secondes. » pour la présentation de sa thèse en phytochimie, réalisée sous la direction des professeurs Gerardo Cebrian-torrejan (UA), Yvens Cheremond (UEH) et Zohra Benfodda (UNIMES). Pour la première fois, un lauréat de l’édition haïtienne participera à la finale internationale du concours, qui aura lieu à paris (France) à la fin de ce mois septembre.

 

Valendy Thesnor a été couronnée de la deuxième édition du concours « Ma thèse en 180 secondes. » pour la présentation de sa thèse en phytochimie, réalisée sous la direction des professeurs Gerardo Cebrian-torrejan (UA), Yvens Cheremond (UEH) et Zohra Benfodda (UNIMES). Pour la première fois, un lauréat de l’édition haïtienne participera à la finale internationale du concours,  qui aura lieu à paris (France) à la fin de ce mois septembre. 

Doctorante en cotutelle à l’université d’État d’Haïti (UEH), l’université des Antilles (UA) et  l’université des Nîmes (UN), Valendy  Thesnor a remporté à la fois le prix du public et le Premier prix du jury du concours  ma thèse en 180 secondes. Le concours qui veut valoriser les recherches scientifiques en Haïti est organisé par l’Agence universitaire de la francophonie dans la Caraïbe (AUF CARAÏBE) implantée à Port-au-Prince en collaboration  avec l’institut français en Haïti,  l’ambassade de France et l’ambassade de Suisse en Haïti. « L’extraction,  le fractionnement, l’isolement et la caractérisation GC- MC, LC-MS,RMN et électrochimie des composés à activité antibactérienne  potentiel issue de la pharmacopée végétale caribéenne (TRAMIL). » est le sujet de thèse qui met la chimiste à une longueur d’avance sur ses compétiteurs à savoir Woody Vedrine et Moles Paul. 

 La résistance aux antibiotiques est une problématique majeure de notre société. Valendy avec sa thèse présente des informations assez pertinentes sur cette problématique. « C’est important pour la société parce qu’on a un besoin énormément de nouvelles composées bactérienne pour lutter contre les bactéries multi-résistance. Et en raison de sa flore, le bassin caribéen constitue un « hot spot » d’une biodiversité extrêmement riche. Cette flore  est utilisée d’une  manière empirique par les populations locales à  des fins thérapeutiques » dévoile-t-elle.

Les manques de ressources nécessaires pour une telle recherche  ne découragent pas la doctorante qui compte aller jusqu’au bout de cette recherche jugée utile pour le pays et optimiste quant à son avenir dans ce concours.