La situation du pays est délétère, et affiche une laideur telle que l’on en parle partout et les discussions autour d’Haiti font la une dans les Universités. 

Dans un cours de Politique Publique et Administration, le Professeur Asmen me demande des explications que je peine à trouver. 

Si dans le temps, le Président était obligé de faire alliance avec les autres partis, aujourd’hui avec la configuration actuelle, on a une vingtaine de partis et d’organisations à la tête du pays, mais le constat est qu’ils se battent au lieu d’adresser les véritables problèmes de la population qui croupit chaque jour davantage dans la crasse et la misère. 

Il est triste d’entendre un Conseiller dire à la radio que le Ministère de la santé publique lui revient de droit, comme pour ses collègues avec les autres  Ministères. J’avais souhaité plutôt que la santé fasse partie d’un plan global de développement où, au moins, les sept (7) services de base fonctionnent à l’Hôpital de l’Université d’État d’Haiti et que l’on n’achète plus les médicaments dans les corridors à la Rue Mgr Guilloux. 

J’ai envie de savoir que très rapidement, les Conseillers vont se mettre au travail pour donner espoir à la population en communiquant sur tout ce qu’ils entendent faire pour concevoir et élaborer des Politiques Publiques dont un gouvernement compétent assurerait la mise en œuvre. Mais bon! Le spectacle est hideux! 

Messieurs, je vous saurais gré de bien vouloir vous ressaisir en vous rendant compte que cette situation est intenable et que le peuple n’en peut plus! 

 

A propos de

Yves LAFORTUNE

Yves LAFORTUNE a fait des études en lettres à l’École Normale Supérieure (ENS), en Droit à la Faculté de Droit et des Sciences Economiques (FDSE). Ensuite à Grenoble (France) en Politiques Culturelles, au Québec en Administration Publique, à Montréal en Evaluatio…

Biographie