« Evans Lescouflair, mon professeur de sport, m’a violé pendant deux ans », dénonce la victime à l'émission “No Filter” de Hugline Jérôme, diffusée sur Instagram. Claude Alix Bertrand a avoué avoir subi le viol que son professeur de sport de l'époque à Saint-Louis de Gonzague Evans Lescouflair a exercé sur lui alors qu’il n'avait que 11 ans.

« Evans Lescouflair, mon professeur de sport, m’a violé pendant deux ans », dénonce la victime à l'émission  “No Filter” de Hugline Jérôme, diffusée sur Instagram. Claude Alix Bertrand a avoué avoir subi le viol que son professeur de sport de l'époque à Saint-Louis de Gonzague Evans Lescouflair a exercé sur lui alors qu’il n'avait que 11 ans.

Le sportif de Polo dit qu’il avait peur d'être étiqueté "gay" en dénonçant son coach qui a abusé de lui pendant deux ans, qu’il n’avait pas eu suffisamment de courage pour raconter un tel fait à ses parents. Les performances de la victime ont commencé par diminuer à l'idée de se débarrasser de l'ancien ministre de Sport qui n'a pas voulu arrêter. Le sportif témoigne que le professeur a débarqué chez lui pour exhorter ses parents à fournir de l'aide à leur enfant afin qu'il puisse remonter dans ses notes scolaires. Il revenait des fois avec des marques de suçon sur son cou qui portaient sa grand-mère à croire qu'il avait des relations amoureuses avec des filles à ses 11 ans.

Claude Alix explique que la première fois qu'il a subi des attouchements c'était après une séance de sport ; son coach l'a appelé pour lui faire part de ses constats concernant son manque d'enthousiasme lors de la séance. Ensuite il le touchait en usant de caresses. « Il m’a touché comme quiconque ne l’avait jamais fait », a-t-il confié.

Le directeur du magazine Polo Lifestyle raconte que Lescouflair, en plus des caresses, a pénétré Claude Alix Bertrand malgré les douleurs ressenties la première fois. Les scènes de violence n'allaient pas cesser pour autant. Claude Alix Bertrand, 10 ans plus tard, a eu le courage d'expliquer l'histoire à ses parents et 30 ans après regrette que la justice haïtienne ne soit pas assez compétente pour lui rendre justice, mais toutefois il rappelle au présumé pédophile ce qui suit : « Evans Lescouflair, tu paieras quand même les conséquences de ces injustices. »