Souvent, on se hâte à juger les autres sans prendre le temps de se regarder dans un miroir. Nous croyons posséder la totalité de la vérité et voulons l'imposer.

   Souvent, on se hâte à juger les autres sans prendre le temps de se regarder dans un miroir. Nous croyons posséder la totalité de la vérité et voulons l'imposer. Cet état de fait rend difficile la cohabitation humaine. Dans un élan d'orgueil, on inflige tous les maux à notre semblable ; mais si on se mettait à sa place on comprendrait mieux sa réalité, on comprendrait mieux l'autre, on pourrait même se défaire de sa propre vérité qui, en réalité, peut se révéler être une illusion de vérité. Une vérité qui est entièrement liée à notre positionnement dans la société avec des relents de subjectivité auxquels on ne peut échapper. 

   S'il existait un endroit où se cacher on échapperait plus facilement à la réalité  qui est sujette à confusion. On hésite entre partir ou rester, s’ouvrir ou se replier sur soi-même, se cacher ou se mettre à nue. Face à la société dans laquelle nous vivons, la raison fait souvent défaut. On recherche le bien là où il n’est pas, on condamne le mal là où il ne se trouve pas. On espère modifier certaines règles. Cet état d'esprit n'est que le résultat de certaines conceptions de la vie que nous avons nous même, mal assimilées. Tout cela nous fait nous heurter contre des obstacles. (Les épreuves de la vie en constituent une preuve tangible).

   Nous avons appris à ramper avant de marcher, à gazouiller avant de parler. Dans la vie pratique, nous essayons parfois de faire l’inverse car, en nous existe une connexion inexplicable avec tout ce qui se trouve autour de nous. 

   Tout ce qui nous entoure est pratiquement connecté. Nos actions et nos paroles produisent des répercussions sur ce qui nous entoure, notre prochain et notre milieu. –Ce que nous faisons fait un impact beaucoup plus fort que ce que nous disons–. Et comme personne ne peut fuir à la roue invisible du karma, il vaut mieux faire le bien et éviter le mal. Alors, que s'agit-il de notre existence ? Est-ce un pur hasard ? 

    ‘’Exister d’abord, vivre ensuite.’’, dit-on.  Exister est un cadeau, mais vivre est surtout un choix et un acte de courage. Car dès lors que nous vivons, nous sommes maitres de notre destin ainsi que maitre de nos actes. Sur ce on peut dire que vivre, c’est maintenir le plus d’équilibre possible entre ce qui est important et ce qui est essentiel en laissant une place raisonnable aux superflus. Les événements qui ont pu marquer notre temps par des souffrances douloureuses nous ont montré avec le temps à quel point notre mode de réflexion est totalement limité.

    Le séisme du 12 janvier 2010 nous a beaucoup appris sur nos vies et de la vie. Dix ans plus tard, l'épidémie de covid-19 nous enseigne encore que la richesse n’est pas toujours un abri sûr ; (nous respirons le même air). Cette épidémie nous a aussi rappelé l’importance cruciale de notre médecine traditionnelle :"Bwè ti te" est devenu en quelque sorte une vraie révélation mêlée de consternation pour le monde scientifique.

    Au bout du compte, la vie d’un être humain consisterait en une quête éternelle et aussi un combat contre soi-même pour vaincre ses démons intérieurs, contre les autres pour affronter et/ou se soustraire aux influences externes négatives... 

Née le 12 octobre 1999 à Cavaillon, a fait ses études primaires à la Première Eglise Baptiste des Cayes et ses études secondaires au Collège Saint Jean ou elle a découvert sa passion pour l'écriture et son amour pour la musique. Diplômée en Sciences Administratives Option Ges…

Biographie