Croyance
Le scientifique orthodoxe, méthodique aux principes des sciences appliquées connues, expérimentales, observables, étayées par des preuves tangibles… ne voulut s’exprimer que dans le cadre de son domaine et n’en sortit pas.
Il refusa de se prononcer publiquement sur ce qu’il ne sait pas ou ne croit pas, ne pouvant rien prouver dans les deux sens, quant à l’existence ou non de Dieu. En résumé, c’est quelqu’un de raisonnable ; un humain honnête, semble-t-il, jusqu'à preuve du contraire. Sa démarche étant dénuée de malice.
L’individu n’ayant pas reçu la grâce de la foi en son for intérieur, n’a pas de réponse ponctuée ou élaborée en ses interpellations existentielles, ses craintes ou ses angoisses. C’est un agnostique : celui qui avoue, en doutant, ne pas croire si Dieu existe ou pas ?
D’une manière générale, tout citoyen vertueux ou indiscipliné, œuvrant dans n’importe quel domaine comme l’instruction, l’artisanat, la direction des affaires et autres… ne se confiant point en Dieu et sans le défier, est jusqu’à preuve du contraire agnostique. Il ne
discerne pas clairement à la limite extrême ou pas d’une connaissance acquise qu’elle soit politique, industrielle, artisanale ou sociocommunautaire… vecteur pourtant d’émancipation, de progrès et de confort.
Il fait preuve d’agnosticisme : doctrine d'après laquelle tout ce qui n'est pas expérimental est inaccessible. Un agnostique pense qu'il est impossible d'enseigner sur ce qui ne peut pas faire l'objet d'expérimentations. Bien que le terme « agnosticisme » ait été inventé par T.H. Huxley (1825-1895), le point de vue remonte aux sceptiques grecs.
Celui qui se présente comme un athée, prônant et diffusant que Dieu n’existe pas en le reniant et sans rien prouver… est un extrémiste, doublé aussi de pessimisme, prêchant parfois dans le vide et la noirceur des ténèbres… dérives non profitables et bénéfiques à l’humanité. Qu’il soit un scientifique appliqué, ou du commun des mortels… guidé par ses expériences, ses limites, sa raison, sa logique, son savoir, ses émotions, ses sens, son intuition et sa connaissance limitée des choses qui l’entourent.
Le premier athée connu ayant ouvertement rejeté le déisme de couverture, pour nier l'existence de dieu, était l'allemand Matthias Knutzen, devançant par ses écrits athées de l'an 1674 le prochain auteur athée Jean Meslier, un abbé français de plus de 50 ans. L'athée suit en effet la doctrine de l'athéisme qui se définit comme le refus ou l'absence de toute croyance en quelque divinité que ce soit. C’est pour certains, un téméraire pessimiste et imprudent, que les passionnés de l’autre camp qualifieraient de dangereux déséquilibré, s’étant fourvoyé immensément.
De même que celui qui, sur le fait d’avoir reçu la bénédiction de la foi, manifeste à travers ses émotions, sa logique, ses connaissances limitées, son vécu, sa raison et son intuition que Dieu existe avec une quasi-certitude morale, est également un extrémiste téméraire. On le nomme gnostique, antonyme d’agnostique, déiste ou théiste. Le déiste, est celui qui croit en Dieu ; mais qui nie toute révélation ; le théiste au contraire est celui qui est près d'admettre la révélation et qui admet déjà l'existence de Dieu.
Et l’avantage qu’il détient, étant un ardent téméraire optimiste, est qu’il cautionne la gagnante gageure de Blaise Pascal : « Rien à perdre, tout à gagner ». Il accepte l’adversité en proposant des réponses au nom de sa gnose et tempère l’angoisse des gens pour adoucir leurs avenues… Par sa foi, il leur partage sa raison de vivre en leur révélant des intérêts potentiels pour lutter ou souffrir au moment indiqué.
Que serait la vie sans délices, dénuée de récompenses sur la Terre? attendant l’admirable pénitent qui se fait violence dans ses tares et ses voies diverses jusqu’à son heure ?
Une vision éclairée, une lueur réconfortante qui donne un sens, une ouverture radieuse, une espérance avantageuse vers l’absolu de l’au-delà.
Ce téméraire optimiste pourrait être partisan, un raisonnable rêveur, fabulateur, mythique… mais non négativiste ou nihiliste. Un exalté de la foi, prônant le parti de la vie sur la mort… l’image embellie et grandiose de la vie. Ce qui compte après tout, c’est l’espoir, la lumière, l’amour, les sentiments vertueux. Tout ce qui élève et construit des lendemains meilleurs.
Ils voient juste sans avoir vu de leurs yeux de chair, ceux qui croient et en sont convaincus sans preuve matérielle. Eux percent la toile illusoire des réalités afin de pénétrer la vérité intrinsèque aux choses. Ils perçoivent par les yeux de l’Esprit sans pouvoir prouver aux autres quoi que ce soit ; et, sont pleinement convaincus de leur démarche dans leurs croyances.
Assumer que Dieu existe est en fait une illumination que l’on ne peut prouver, certes ! En soutenir le contraire serait comme humble jugement, une négation de la vie, et de son intérêt primordial. De ce point de vue, l’on serait d’accord avec ceux qui pensent que toute vie est un échec ; un échec en ce sens que l’on naît pour mourir, alors que l’on ne meurt que pour accéder à la vie éternelle. L’âme céleste créée avant la vie sur terre est potentiellement consciente. Une fois désincarnée, elle garde sa conscience pour repartir au lieu initial dans l’une des demeures du Ciel avec tout son bagage existentiel, laissant l’enveloppe charnelle corporelle, ensevelie ou disséminée dans la Terre.
Ce traité sur la foi a été élaboré de manière nette et précise...sans les nuances et excès mais pourrait être vulgarisé de façon indéfinie dans la vie humaine.
Au-delà des spécificités ultra-complexes, notons qu’il existe des agnostiques pro-athée, pro-croyant ; des athées qui des fois vacillent dans les circonstances de leur vie ; des croyants pas très catégoriques, confus, peu convaincants et non perspicaces en la matière. Des athées qui deviennent croyants ou agnostiques; l’agnostique se transforme en croyant et le croyant se retrouvant parfois athée ou agnostique. Parmi les croyants, on distingue les : « animistes, polythéistes, monothéistes, satanistes, magiciens, chrétiens, protestants, musulmans, juifs, bouddhistes, vodouisants… », une légion quasi innombrable de sympathisants et d’adhérents.
Science
Chez l’humain, il y a 10 exp. 29 de quarks et d’électrons, que sont les particules élémentaires de l’environnement humain, l’alphabet de la vie. Ils sont au plus bas échelon, avant les protons et neutrons, avant les atomes, les molécules, les protéines, les
organismes, les écosystèmes, les galaxies… l’univers dans son ensemble contenant des milliards de galaxies ainsi que de l’antimatière très difficile et archilaborieux à synthétiser en laboratoire.-(LHC, grand collisionneur de hadrons, l’accélérateur de particules du CERN, en Europe)-
Selon Galilée en 1604, la terre n’est pas le centre de l’univers. Il avait raison. Dans la loi de l’attraction universelle, l’Anglais Sir Isaac Newton 1642-1727- inventeur du calcul infinitésimal en compétition avec Gottfried Wilhem Leibniz, des lois de la gravité, de la mécanique classique, inventeur du télescope à réflexion et développeur d’une théorie sur la couleur à partir d’un prisme en optique, expliquait pourquoi la lune tournait autour du soleil, et que la pomme tombait sur la terre mais ne pouvant appliquer les lois de l’attraction au reste de l’univers, aura à sa rescousse la loi de la relativité d’A. Einstein en 1923.
L’astronome Américain Edwin Hubble en 1928 avec son télescope a vu que l’univers s’étendait, s’agrandissait… Le chanoine catholique Belge, l’astronome Georges Lemaître et Albert Einstein, en 1935, disent l’Univers s’agrandit, se refroidit, s’obscurcit… et en même temps se complexifie en ses structures au cours de son évolution; de 3000 degrés C à 3 degrés Celsius maintenant, les éléments proches de la terre s’éloignent lentement alors que ceux qui lui sont éloignés, s’en dispersent rapidement. Dans l’hypothèse du Big Bang, à l’origine la matière condensée. A produit un flash originel, un feu intense qui a donné naissance aux particules élémentaires, l’alphabet de la vie…Comme l’alphabet écrit qui compose des mots, des phrases, des paragraphes, des livres...
Dieu par contre, selon la Bible Chrétienne, s’est servi du Verbe pour la créature des êtres et de l’-ou des Univers-
Alors le scientifique Russe Georges Gamow, un géant de stature, en 1940 reprit l’hypothèse au sérieux, nota l’idée du flash originel du Big Bang dont les traces énergétiques, la signature événementielle devait persister dans l’univers; ce que Arno Allan Penzias et Robert Woodrow Wilson en 1965, construisant des récepteurs à ondes courtes pour repérer les satellites allaient découvrir avec la photo du rayonnement fossile du Big Bang, constituée de particules élémentaires dans l’univers; ce qui prouva l’idée géniale de Gamow.
Des étoiles tel l’intérieur d’Antarès est de 200 millions degrés C. et le Soleil en son intérieur a 15 millions de degrés C., génèrent de l’énergie constamment par des réactions nucléaires en chaine, plusieurs milliers à la seconde, et forment ainsi toutes sortes d’éléments du plus léger lithium, béryllium, bore par leur origine-Hubert Reeves ou plus lourd : carbone, azote, métaux lourds... à partir des atomes des particules élémentaires ainsi que de l’énergie sombre peu connue, la matière noire, le spectre des neutrinos solaires étudiés par Hubert
Reeves, astrophysicien Canadien.
Arno Allan Penzias et Robert Woodrow Wilson, deux physiciens Américains, récurent le prix Nobel de Physique en 1978.
On pense que l’univers en expansion se refroidit et s’obscurcit-théorie du Big Chill. D’aucuns pensent que due à la matière sombre, il tend à se réchauffer, se condenser-théorie du Big Crunch. Les trous noirs (régions de l’espace extrêmement denses exerçant une force gravitationnelle colossale à laquelle rien ne peut échapper… aucun rayonnement n'en sort.— autant les particules de matière que les rayons électromagnétiques) qui s’y retrouvent ne sont visibles que lors d’explosion d’étoile aspirée par l’un d’eux d’après Stephen Hawking, astrophysicien Anglais. Quand une étoile meurt, explose, se désintègre… on retrouve sur place des atomes d’oxygène, d’aluminium, de fer… ainsi que des particules élémentaires, en physique nucléaire, physique quantique et en chimie.
Malheureusement, les modèles mathématiques ne peuvent pas tout expliquer dans la nature de l’univers ainsi que les différentes spécialités comme l’économie, la sociologie, la philosophie, les sciences humaines et morales, psychologiques et psychiatriques. L’Univers change constamment, et ce, depuis 13 milliards et 700 millions d’années ; ce qui veut dire que le phénomène Temps est bien un fait réel, bien établi, non fictif. Une constante prouvée, qui n’a peut-être pas la même durée selon les différentes dimensions mais les lois physiques demeurent inchangées comme des lois universelles immuables, comme des vérités absolues de notre espace vital ; ce qui veut dire il y a des absolus, des relatifs et les contextes changent continuellement.
La vie suit une directive tout en étant génératrice d’idée émergente qui diversifie le résultat attendu. Il n’y aura pas de chevaux d’une seule couleur ou de dimension égale mais multicolores et de différente taille. Certaines variables aléatoires sont laissées à la discrétion de l’impulsion créatrice, bien que le modèle soit déterminé à l’avance.
Démocrite, il y a deux mille ans, avait dit : tout arrive par hasard et par nécessité ; et ce n’est que deux mille ans plus tard qu’on allait le comprendre ; entendu que tout suit une ligne directrice mais en étant soumis aux propriétés émergentes, c’est-à-dire l’unité dans la diversité, donc pas de monotonie dans l’univers où l’on dénote un libre arbitre dans l’élaboration des choses, bien que l’idée première, le plan, l’ossature, le programme soit immuable, inscrit, voulu par un génie directeur qui mène toute chose en donnant l’impression que les choses évoluent par elles-mêmes avec la croissance de la complexité qu’on observe avec le temps. C’est l’histoire de l’Univers. Fermer les yeux, dire j’existe et je suis vivant, i.e. la conscience est la propriété émergente la plus sophistiquée de l’agencement ingénieux de10 exp. 29 de particules élémentaires - quarks et électrons.
On tire donc deux lois fondamentales dans l’étude de la physique quantique : on voit que les lois physiques ne changent pas dans les galaxies et sur la terre, alors que tout change constamment et de façon remarquable depuis 13.7 milliards d’années d’existence de l’Univers, 4.5 milliards d’années d’existence du Soleil et de la Terre, de 500 millions d’années de l’apparition de la diatomée, la première cellule vivante dans l’eau…
Donc le scientifique constate que l’Univers est régi par des lois physiques constantes qui ne changent pas suivant le type des galaxies, or il en a des milliards dans notre Univers. La 2ème loi est la croissance de la complexité que l’on observe dans l’Univers en expansion, qui se refroidit et s’obscurcit… car l’on constate que l’univers est organisé, structuré de l’infiniment petit vers l’infiniment grand. L’univers est ainsi régulé par des lois, et de plus en plus structuré avec le temps.
Vers 400 mille ans d’âge de l’Univers, avec le rayonnement fossile constitué de particules élémentaires que l’on associe au quarks et électrons selon le savoir actuel observé avec les radars au micron de Penzias et Wilson en 1965 par la course de la maîtrise de l’espace des Américains et des Russes, l’univers avait 3000 degrés C de température, alors que maintenant on a 3 degrés Celsius et l’univers n’était pas aussi structuré.
Il n’y avait pas de galaxies, pas d’étoiles, pas de planètes ni de terre ou d’êtres vivants matériels. Sans l’ordre c’est le gâchis, d’où la nécessité des lois physiques constantes dans l’univers et on se sait pas du point de vue scientifique s’il est fini ou infini, mais il est en expansion, de plus en plus rapide d’où le Big Chill. Il est non ralenti par l’attraction terrestre ou bien pas pour le moment, au sens que le caillou lancé en haut dans l’air retombe après un certain temps par la force de la gravité.
Sans l’ordre ce serait le chaos. Avec l’ordre, c’est l’agencement des éléments en structures de plus en plus complexes, que sont les propriétés émergentes d’où la création des êtres vivants, des planètes, des étoiles… Ce serait une création monotone s’il n’y avait pas l’élément aléatoire du hasard-insolite-, lequel vient créer la variété, la diversité autour de l’unité directrice, d’où la morale de Démocrite,* Tout arrive par hasard et par nécessité. On voit bien ici que la science comme la philosophie recherchent les lois fondamentales dans l’Univers.

Science et Croyance
Chez St Thomas Aquinas, 1225-1274,
La scolastique (du latin schola, « école », issu lui-même du grec skholê, « repos, temps libre, loisir consacré à l'étude ») est une tradition intellectuelle qui a dominé les universités médiévales entre le XIIe et le XVIIe siècles. Caractérisée par son effort de systématisation des connaissances existantes et sa pratique du raisonnement dialectique, elle vise à synthétiser la pensée scientifique grecque (particulièrement l'enseignement d'Aristote et des péripatéticiens) avec la théologie chrétienne héritée des Pères de l'Église et d'Anselme.
La réconciliation entre Aristote, « le divin docteur », et la foi chrétienne passe en particulier par la tentative de résoudre les tensions entre philosophie première (selon Aristote) et théologie, autrement dit entre une métaphysique générale (philosophie première appelée plus tard ontologie, ou ontosophie) et une science de l'être par excellence (plus tard, metaphysica specialis, la théologie).
Cette réconciliation avec la philosophie première est présentée dans la Somme théologique de Thomas d'Aquin. Au centre de cet ouvrage, on trouve une théologie de la Création (prima pars : Dieu, la création). La réconciliation est soumise à la hiérarchie (St Augustin d’Hippone 354-430) augustinienne : « Si vous ne croyez pas, vous ne comprendrez pas » citant Esaie 7,9. Il s'agit avant tout de mieux comprendre la foi chrétienne à la lumière de la philosophie antique. Thomas précise par ailleurs que la philosophie, recherchant la vérité, ne peut présenter de danger pour la religion qui selon lui est la vérité : elle ne peut au contraire qu'y conduire. La philosophie se retrouvera donc in fine au service de la révélation. Les bases que prend Thomas sont les textes sacrés, et donc le travail philosophique de la Somme consiste, au moyen de questions successives, à en débusquer les contradictions apparentes et à les résoudre par une approche qui s'apparente à ce que sera la dialectique de Hegel.
Considéré comme l'un des principaux maîtres de la philosophie scolastique et de la théologie catholique, il est canonisé le 18 juillet 1323 par Jean XXII1, puis proclamé docteur de l'Église par Pie V, en 1567 et patron des universités, écoles et académies catholiques, par Léon XIII en 1880. Il est également l'un des patrons des libraires. Il est aussi qualifié du titre de « Docteur angélique » (Doctor angelicus) ou encore de « prince des scolastiques » ou de "docteur commun".
St Thomas d'Aquin a proposé, au XIIIe siècle, une œuvre théologique qui repose, par certains aspects, sur un essai de synthèse de la raison et de la foi, notamment lorsqu'il tente de concilier la pensée chrétienne et la philosophie d'Aristote, redécouverte par les scolastiques à la suite des traductions latines du XIIe siècle.
Il distingue les vérités accessibles à la seule raison, de celles de la foi, définies comme une adhésion inconditionnelle à la Parole de Dieu. Il qualifie la philosophie de servante de la théologie (philosophia ancilla theologiæ) afin d'exprimer comment les deux disciplines collaborent de manière « subalternée » à la recherche de la connaissance de la vérité, chemin vers la béatitude.
St Thomas d'Aquin, un des premiers à distinguer la théologie naturelle (theologia naturalis) et la théologie révélée (sacra doctrina), est parti en quête d'une intelligence de la foi, par la raison naturelle, en s'appuyant notamment sur la philosophie d'Aristote. Cependant, certaines études contemporaines ont rappelé que Thomas d'Aquin est avant tout théologien et que sa philosophie s'insère dans un système théologique chrétien, qui prend en compte la création, l'existence de Dieu, la vie de la Grâce et la Rédemption.

Les rapports de la foi et de la raison :
Depuis la fin du XIXe siècle, les objections de la critique rationaliste ont incité l'apologétique catholique à mettre en évidence certaines positions de St Thomas d'Aquin concernant les rapports de la foi et de la raison. St Thomas d'Aquin soutient en effet que la foi chrétienne n'est ni incompatible, ni contradictoire avec un exercice de la raison conforme à ses principes. Les vérités de la foi et celles de la raison peuvent être intégrées dans un système synthétique harmonieux, sans se contredire. À une époque où la philosophie commence à s'organiser en discipline autonome dans les écoles et les universités, il place les vérités transmises par la Sacra doctrina — la Révélation — au-dessus de toutes les sciences, puisque la Révélation vient de Dieu, qui, par définition, ne peut ni se tromper ni nous tromper. Dans cette perspective théologique, St Thomas d'Aquin pose comme principe le respect de l'ordre rationnel, créé et voulu par Dieu pour permettre à l'homme de connaître la vérité. Il distingue de ce fait : raison naturelle et raison éclairée par la Révélation (Écriture et Tradition), théologie naturelle et théologie révélée.
Philosophie réaliste :
La connaissance intellectuelle humaine (cela ne vaut ni pour l'ange ni pour Dieu) est le fruit d'un processus cognitif d'abstraction qui conduit l'esprit humain de l'expérience sensible et matérielle à la connaissance immatérielle de l'intellect par la médiation de la connaissance sensible qu'il qualifie d'intentionnelle. Dans une objection du De Veritate, il résume ce principe par l'adage scolastique : nihil est in intellectu quod non sit prius in sensu (« Rien n'est dans l'intelligence qui n'ait été d'abord dans les sens ») dont il n'est pas l'auteur et qui n'intervient qu'une seule fois dans toute son œuvre. Ce qui est dans l'intelligence est donc abstrait des images fournies par les sens.
L'épistémologie de Thomas d'Aquin se différencie partiellement du courant néo-platonicien selon lequel les sens ne fournissent que des informations trompeuses, et où le corps est une prison pour l'âme. Elle relève davantage de la rencontre de la philosophie réaliste d'Aristote et de la conviction de foi dans l'origine divine et la bonté de la création matérielle. Les facultés sensibles de l'homme sont donc intrinsèquement bonnes, créées sans intention de tromper, pour lui permettre d'accéder à la connaissance du Vrai et du Bien.
Dieu connu par ses effets :
À la suite de l'Apôtre Paul, St Thomas établit que l'homme peut acquérir la connaissance de l'existence de Dieu à partir du monde et non à partir de la déduction de principes logiques ou abstraits. Il est tout à fait possible d'accéder à une certaine connaissance de Dieu — principalement son existence, son statut de cause première — sans Révélation, en observant le monde, par une connaissance indirecte et a posteriori. C'est le sens des voies dites cosmologiques qui conduisent à la connaissance de l'existence de Dieu à partir de l'observation de l'univers. Thomas d'Aquin proposera cinq voies qui conduisent à conclure, par l'exercice de la raison, à l'existence d'un être que tout le monde appelle Dieu : les Quinque viæ. Elles reposent sur la distinction entre ce que Dieu est « pour nous » (quoad nos) (par exemple Dieu en tant que créateur du monde) et ce qu'Il est « en lui-même » (in se) — ce qui est impossible à connaître intégralement en ce monde, car, en raison de sa perfection suprême, Il est au-delà de ce que la créature peut connaître par elle-même. L'exercice de cette connaissance rationnelle reste souvent entravé par le péché, et doit donc être aidé et complété par la Révélation et par la grâce de la rédemption, moyennant lesquelles l'homme, créé capable de Dieu (capax Dei), est conduit à atteindre sa finalité ultime : contempler l'essence de Dieu face à face dans la Béatitude, c'est-à-dire après la mort pour les bienheureux.

Sir Isaac Newton lui-même, 1643-1727, est considéré comme l’un des plus grands génies et savants de l’histoire humaine.
Malgré ses succès dans le domaine du calcul et de la science en général, Newton préfère reprendre, au cours de ses dernières années, ses études de théologie. Il étudie à fond la chronologie des prophéties bibliques et écrit des textes sur les hérésies antiques et les religions païennes.
Newton fut profondément religieux toute sa vie. Fils de puritains, il passe plus de temps à l'étude de la Bible que de la science.
Il croit en un monde immanent, mais rejette l'hylozoïsme implicite de Leibniz et Spinoza. Il voit une évidence du dessein divin dans le système solaire : « L'admirable uniformité du système planétaire force à y reconnaître les effets d'un choix ». Il insiste cependant sur le fait qu'une intervention divine serait requise pour « réparer » le système en raison de la lente croissance de son instabilité.
Isaac Newton appartient à la franc-maçonnerie. Il est un ami de Jean Théophile Désaguliers et de James Anderson, qui ont fondé la Grande Loge
de Londres en 1717, marquant le passage de la maçonnerie opérative à la maçonnerie spéculative moderne.
Selon un avis contesté par Snobelen, T. C. Pfizenmaier soutient que la vision de Newton sur la Trinité est plus proche de celle de l'Église orthodoxe que de celle des catholiques romains, des anglicans et de la plupart des protestants.
L'historien Stephen D. Snobelen dit « [qu']Isaac Newton était un hérétique. Cependant […] il ne fit jamais de déclaration publique sur sa propre foi que les orthodoxes auraient considérée comme extrêmement radicale. Il cacha si bien sa foi que les chercheurs n'ont toujours pas réussi à élucider ses propres croyances ». Snobelen conclut que Newton était au moins sympathisant du socinianisme — il possédait et avait lu consciencieusement au moins huit ouvrages sociniens —, probablement un arien et surtout un antitrinitarien; trois formes ancestrales de ce que l'on nomme aujourd'hui l'unitarisme. À une époque notoire pour son intolérance religieuse, il existe peu de traces de l'expression publique des vues radicales de Newton, les plus notables sont ses refus de l'ordination et, sur son lit de mort, celui du dernier sacrement.
l'économiste John Maynard Keynes, qui a acheté et analysé les manuscrits de Newton, longtemps tenus confidentiels par la famille de Newton du fait de leur contenu. Il en a dressé une synthèse dans une lettre, « Newton, the Man », qui a été lue en juillet 1946 par son frère Georges, lors des célébrations du bicentenaire de la mort de Newton. Keynes conclut son analyse en affirmant que Newton « était plutôt monothéïste judaïsant de l'école de Maïmonide. Il arriva à cette conclusion, non pas sur des bases pour ainsi dire rationnelles ou de doutes, mais entièrement en interprétant les anciennes autorités. Il était persuadé que les documents révélés ne donnaient aucun support aux doctrines de la Trinité qui étaient dues à des falsifications tardives. Le Dieu révélé était un seul Dieu ».
Newton a ainsi adopté ce qu'on pourrait nommer « un positivisme méthodologique, en vertu duquel est reconnue l'autonomie du discours scientifique, sans que cette attitude en matière d'épistémologie implique le renoncement à tout arrière-plan métaphysique et théologique. » C'est ainsi que, bien que la loi universelle de la gravitation soit sa découverte la plus connue, Newton a mis en garde ceux qui verraient l'Univers comme une simple machine, en affirmant : « La gravité explique le mouvement des planètes, mais elle ne peut expliquer ce qui les mit en mouvement. Dieu gouverne toutes choses et sait tout ce qui est ou tout ce qui peut être.

Le 14 juillet 1930, Einstein rencontra chez lui en Allemagne, à la périphérie de Berlin, le philosophe Indien lauréat du prix Nobel, musicien, Rabindranath Tagore, à qui il proposa dans sa conversation sur la science et la religion : La réalité est relative alors que la vérité est absolue. Tagore inspira une finition de sa théorie en lui faisant admettre que les deux sont relatives:« Parce que si vous niez la réalité, vous reniez la vérité et vice versa. Tout l’univers est en moi et je suis à l’intérieur de l’univers... il n’y a pas de beauté seulement en présence d’un admirateur, et il n’y a de vérité que dans l’existence d’un croyant.»
On se rappellera aussi de son célèbre apophtegme - en réponse à une jeune fille, l’interrogeant sur ses croyances en 1936 – « N’importe qui de sérieusement impliqué dans la poursuite de la science, devient convaincu qu’un Esprit est manifeste dans les lois de l’Univers. Un Esprit largement supérieur à celui d’un homme, et en face duquel nous, avec nos modestes pouvoirs, devons nous sentir humbles.» précisait-il, à Princeton - USA
-Le bon Dieu ne joue pas aux dés. - Citation fréquente d’Albert Einstein
-Le mot Dieu n’est pour moi rien d’autre que l’expression et le produit des faiblesses humaines. La Bible est un recueil de légendes vénérables, mais malgré
tout assez primitives, écrivit-il en 1954 au philosophe Allemand Eric Gutkind.
-Pour moi, la religion juive est comme toutes les autres religions, l’incarnation d’une superstition primitive et le peuple juif auquel j’appartiens fièrement et à la mentalité duquel je me sens profondément ancré, n’a pas pour autant une forme de dignité différente des autres peuples. Ils ne sont pas meilleurs que les autres groupes humains. Extrait de sa lettre en 1954 à Eric Gutkind, l’auteur qui réaffirma en son dernier ouvrage que le peuple Juif avait été choisi par Dieu.
Décrit comme un scientifique intellectuel depuis les années 1920, il corresponpondait beaucoup, or avec plus de plaisir et de liberté vers la fin de sa vie,-18 avril 1955.
Tout au long de son parcours Albert Einstein va vivre, comme tous les hommes, avec ses doutes et ses incertitudes.
-Je crois au Dieu de Spinoza, philosophe Juif, pas au Dieu des religions monothéistes. Un Dieu qui se révèle dans l’harmonie de tout ce qui existe mais non en un Dieu qui se préoccuperait du destin et des actes des humains. Il utilise le concept de Dieu dans ses lettres ou ses discours pour représenter
une logique profonde dans l’Univers.-L’idée est qu’il n’existe pas un Dieu personnel anthropomorphe qui peut punir et récompenser mais que Dieu est partout et nulle part à la fois. -Il n’intervient pas dans la sphère des hommes.
Croyant, Einstein ne croit plus adulte au Dieu que l’on peut retrouver dans les religions monothéistes, mais au Dieu tel Spinoza. Jusqu’à l’âge de 12 ans il était au Judaïsme très croyant et pratiquant. Un étudiant en médecine lui ayant fait découvrir des livres de sciences, il abandonne ses croyances religieuses.- À travers la lecture de livres scientifiques populaires, j’ai rapidement atteint la conviction que beaucoup d’histoires de la Bible ne pouvaient pas être vraies.
-La plus belle chose que nous puissions éprouver c’est le côté mystérieux de la vie. Le sentiment profond qui se trouve au berceau de l’art, de la science véritables. Celui qui ne peut éprouver ni étonnement, ni surprise, est pour ainsi dire mort ; ses yeux sont éteints. L’impression du mystérieux, même mêlée de crainte, a créé aussi la religion. Savoir qu’il existe quelque chose qui nous est impénétrable, connaitre les manifestations de l’entendement le plus profond et de la beauté la plus éclatante, qui ne sont accessibles à notre raison que dans leurs formes les plus primitives, cette connaissance et ce sentiment, voilà ce qui constitue la vraie dévotion : en ce sens et seulement en ce sens, je compte parmi les hommes les plus profondément religieux. Je ne puis me faire l’illusion d’un Dieu qui récompense et punisse l’objet de sa réaction, qui surtout exerce sa volonté de la manière que nous l’exerçons nous-mêmes. Je ne veux pas et ne puis pas non plus me figurer un individu qui survive à sa mort corporelle, que des âmes faibles par peur ou par égoïsme ridicule se nourrissent de pareilles idées ! Il me suffit d’éprouver le sentiment du mystère de l’éternité de la vie, d’avoir la conscience et le pressentiment de la construction admirable de tout ce qui est, de lutter activement pour saisir une parcelle, si minime soit-elle, de la raison qui se manifeste dans la nature. *Comment je vois le monde. A. Einstein - 1949

À la question : Croyez-vous en Dieu ? L’astrophysicien Canadien Hubert Reeves répondit en 2010 : -« Je n’ai aucune preuve en l’existence de Dieu mais aucune preuve de sa non-existence. Ce que je remarque d’ailleurs, c’est que toute preuve est inutile aux croyants. Chercher une preuve est vain.
La croyance n’est pas la rationalité.»
On lui demanda : Peut-on concilier science et croyance ? Il enchaîna : - « la science a pour mission de nous aider à comprendre comment l’univers fonctionne. Pas de nous dire ce qui a la valeur et ce qui n’en a pas. Elle peut nous apprendre comment faire des OGM ou des bombes atomiques. Elle ne peut nous dire si c’est une bonne idée d’en faire. La mission de donner du sens, de la valeur aux choses est celle des religions, des morales, des philosophies. J’aime citer la phrase de Galilée aux Dominicains : ‘Dites-nous comment on va au ciel et laissez-nous vous dire comment va le ciel.’ Les accélérateurs de particules et les télescopes ne nous apprendront rien sur le sens des choses, »
Troisième requête : « L’idée d’un principe créateur a-t-il sa place dans un raisonnement scientifique ? -Non, reconnut H. Reeves, il est exclu par convention. La méthodologie de la Science, définie par les penseurs Grecs et poursuivie depuis plus de deux mille ans, est fondée sur la décision de chercher des explications à des phénomènes naturels, en évitant toute intervention d’éléments hors de la nature, comme un *principe créateur. L’existence ou non d’un grand ordonnateur auquel se référaient des scientifiques tel Albert Einstein, n’est pas du domaine de la Science mais de la Croyance.
Selon le Britannique Stephen Hawking, Dieu n’a pas créé l’Univers. Voilà donc sa réflexion: -Quand on me demande si un dieu a créé l’Univers, je réponds que la question elle-même n’a pas de sens. Le temps n’existait pas avant le Big Bang. Donc il n’y avait pas de temps dans lequel un dieu aurait pu construire l’univers. Ce serait comme demander une direction vers le bord de la Terre. La Terre est une sphère, elle n’a pas de bord. Chercher de bord serait un exercice futile. Chacun est libre de croire ce qu’il veut mais ma vision personnelle, c’est l’explication la plus simple : Il n’y a pas de dieu. Personne n’a créé l’Univers et personne ne dirige notre destin. Cela me conduit à une réalisation profonde. Le paradis n’existe probablement pas, et la vie après la mort non plus. Nous avons une seule vie pour apprécier l’Univers dans toute sa splendeur. Et pour cela, je suis très reconnaissant. L’univers n’a pas eu besoin de main Divine pour être créé… L’univers s’est formé selon les lois physiques. The Grand Design, en Septembre 2010
L’astrophysicien Stephen Hawking a affirmé en outre qu’il n’y avait rien avant le Big Bang… Comment quelque chose peut-il se former à partir de rien ? -Les lois de la physique ont rendu le Big Bang inéluctable. Parce qu’il existe des lois telles la gravité, l’univers peut naitre du néant (…) La création spontanée est la raison pour laquelle il y a quelque chose plutôt que rien, pour laquelle l’univers existe, pour laquelle nous existons, avança-il.

Depuis 1974, Stephen Hawking cherche à marier la théorie de la relativité d‘Albert Einstein et la physique quantique, les deux clés de la physique moderne qui portent respectivement sur les effets à grande échelle de la gravite et les particules plus petites que l’atome. Il a connu un succès mondial en 1988 avec ‘Une brève histoire du temps’ qui plonge aux origines de l’univers. Ses travaux sur les fameux trous noirs, la cosmologie et la physique quantique font autorité.
Par ‘Une brève histoire du temps’ il attesta : « Si nous découvrons une théorie complète de l‘Univers, ce sera le triomphe ultime de la raison humaine…dès lors, nous pourrions connaître la pensée de Dieu »
Or, la découverte, en 1992, d’une planète tournant autour d’une étoile autre que le Soleil a permis de déconstruire l’idée d’Isaac Newton, père de la physique, selon lequel l’Univers ne peut avoir
émergé du chaos sans l’intervention Divine, entérina-il dans ‘The Grand Design’« Cela rend la coïncidence de nos conditions planétaires - un Soleil unique, la combinaison de la distance Terre-Soleil et la masse solaire - nettement moins remarquable et beaucoup moins convaincante l’idée selon laquelle la Terre a été soigneusement conçue pour plaire aux êtres humains » renchérit-il en 2010.
Qu’en était-il avant le Big Bang, avant que la lumière ne fût ? Avant les particules élémentaires, quark et électron, car on n’en connait pas à l’heure actuelle de plus petit… les scientifiques n’ont pas la réponse. On n’arrive pas à circonscrire tout-à-fait les neutrinos, mais on sait qu’ils existent et traversent toute matière connue, des milliards de neutrinos traversent nos narines à la seconde, et ces particules semblent évoluer dans un espace-temps parallèle, ou intermédiaire, autre dimension qui échappe à l’entendement des sommités les plus expertes. Quel serait le vecteur, l’élément énergétique des Êtres supérieurs de l’autre monde, invisibles à l’œil humain limité par la longueur d’onde ?
-Avant le Big Bang, non considéré par les scientifiques comme le début de l’Univers « le temps zéro » du Cosmos, mais plutôt comme la frontière temporelle des connaissances, un horizon pour l’instant affirma Hubert Reeves;
-C’était le Verbe, nous dira le fervent croyant. le Verbe venant de l’énergie suprême; de la puissance ou de l’intelligence suprême possédait l’Univers dans son ensemble, et même plusieurs ?
Ainsi, le Verbe intelligent et puissant aurait entrainé le Big Bang à ce que la lumière fût. Le dessein de Dieu se serait matérialisé par l’énergie intelligente codifiée, structurée en particules élémentaires qui pourront s’assembler au cours d’une période d’évolution donnée vers des écosystèmes définis de manière scientifique, et non éthérée ou magique c’est-à-dire reposant sur une base physique tangible, observable, matérielle, palpable, compréhensible, logique, intelligible… L’humain pourra les déchiffrer et comprendre afin d’en étudier les mécanismes.
Il découvrira des secrets inhérents et percutants au cours des siècles, le moment venu, sans toutefois arriver à percer intégralement le Saint des Saints, la chasse-gardée du principe Divin. Pas avant l’heure ou le temps fixé par le Tout-Puissant, et non pas sans son exceptionnelle autorisation.
Des recherches approfondies sur la thématique aux cognitions ultimes… tant semble figurer ce que l’on observe.
ST THOMAS AQUINAS
Du royaume de Sicile, Religieux Italien de l’ordre dominicain. Célèbre pour son œuvre théologique et philosophique.
Décède le 7 mars 1274 à 49 ans
SIR ISAAC NEWTON
Mathématicien, physicien, philosophe, alchimiste, astronome et théologien Anglais, puis Britannique
Décède le 20 mars 1727 à 84 ans
ALBERT EINSTEIN – Juif-Allemand-Américain,*Croyant
Physicien Théoricien, Prix Nobel de Physique, Philosophe. Décède le 18 avril 1955 à l’âge de 76 ans
STEPHEN WILLIAM HAWKING – Anglais-Britannique, Athée
Physicien Théoricien, Cosmologiste-Astrophysicien. Décédé le 14 mars 2018 à 76 ans
HUBERT REEVES – Franco-Canadien-Français, Agnostique
Astrophysicien, Vulgarisateur Scientifique, Écologiste. Décède le 13 octobre 2023 à l’âge de 91 ans.
