Ces derniers temps, nous avons l’habitude de voir et d’entendre parler de ciel brumeux causé par des nuages de sable et de poussière provenant notamment du Sahara désertique, en Afrique. Les populations sont invitées par les spécialistes et les services météorologiques à prendre des précautions pour se protéger. Ce 12 Juillet ramène la Journée internationale de la lutte contre les tempêtes de sable et de poussière (A/RES/77/294). Où doit-on mettre le curseur ?

Si nous constatons que les tempêtes de sable et de poussière ne réduisent pas uniquement la visibilité, mais aussi font augmenter le mercure, modifient les schémas de précipitations et potentiellement conduisent à des phénomènes météorologiquesplus intenses, ont des effets considérables sur le fonctionnement des écosystèmes et sur le système terrestre dans son ensemble, nous ne nous sommes cependant pas posé la question ou l’hypothèse que ce phénomène naturel et humain puisse en outre être un facteur dans un premier temps de réduction de la fertilité des sols et à très long terme une menace pour les espèces animale et végétale, entraînant avec elle une perte de biodiversité et, par conséquent, un risque majeur de désertification rendant, avec le réchauffement climatique, la vie sur terre encore plus difficile, voire impossible, pour l’être humain. Nous avons vu que les cyclones formés sur les côtes de l’Afrique, transformés en ouragans, ont causé des pertes considérables en vies humaines et en dégâts matériels. Nous savons aussi qu’un météore ou astéroïde (de 11 à 81 km de diamètre, il y a 66 millions d'années, dans la péninsule du Yucatán, au Mexique) a fait disparaître les dinosaures et a aussi causé près de deux années d'obscurité sur la Terre. Rien n’empêche que ce phénomène naturel, aidé par les activités humaines non responsables, cause aussi sur la durée des dommages irréversibles ou fatals, donc plus graves que les effets et conséquences déjà rapportés, ayant poussé l'Assemblée générale des Nations Unies à proclamer le 12 juillet Journée internationale de la lutte contre les tempêtes de sable et de poussière.

C’est pourquoi, n’ayant pas l’expertise et les équipements pour mener de telles recherches, le Centre
Banyen Jardin Labo vient attirer l’attention de la coalition des Nations Unies et d’autres experts pays ou
indépendants, sur une telle hypothèse, afin de pousser encore plus loin les recherches, études et
analyses.

A propos de

Abner Septembre

Sociologue (Diplôme de maîtrise de l'Université d'Ottawa); Diplôme de Licence en Études Africaines, Afro-Américaines et Caribéennes (Université d'Haïti) ; autres études en Sciences du Développement, en archéologie préhistorique, en tourisme et en design de projet communautair…

Biographie