Dame Marie, dans les contrées du paysage

Voici ce petit coin d'Oasis de la Grand'Anse d'Haïti, nichée vers la mer des Antilles de l'espace caraïbéen entreposée au fond des versants de hautes montagnes, c'est Dame Marie le joyau au centre de la biodiversité marine et végétale.

Autrefois, vers 1526, les Amérindiens nommèrent la ville Dalmarie. Elle faisait partie du Zaragua. Les colons français et anglais y arrivèrent en 1640. L’amiral Vernon arriva en 1740. En septembre 1742 mouilla une délégation anglaise. En 1748, l'amiral Morris y débarqua avec un cortège de trois voiliers. Au cours de ces périodes s'engagèrent des conflits de guerre entre français et anglais.

Les anglais eux-mêmes s'abritèrent dans les grottes (à Balandier), ils creusèrent des routes souterraines qui débouchaient vers la mer. En ce temps-là, Dame Marie a été une position stratégique d'approvisionnement en eaux pour les bateaux des colons (La Source). La guerre, une fois terminée, en 1765, la ville prenait de l'importance à cause surtout de sa topographie et de son cap vert surnommé Faux-Cap (à petite Rivière, aujourd'hui) ; il y eut une petite bourgade bâtie sur une langue de sable au bord de la mer. On y compta 30 maisons face à la mer et une rue aux deux extrémités.

Après dix années environs, le 22 juillet 1776, quelques jours après l'indépendance des États-Unis, la ville fut dédiée à Notre Dame de la Nativité par les chrétiens catholiques sous le nom de Dame Marie. Le lendemain, le 23 juillet, toute la ville était en fête. Cependant, la date du 8 septembre à été adoptée plus Tard pour la fête patronale via l'influence de l'église catholique.

Dame Marie dans sa globalité possède une richesse naturelle potentielle Le pic élevé de Montagnac , les volées d'oiseaux qui festoient dans les arbres, les canots comme des points virgules sur la mer et le défilé des visiteurs sur les plages à l'état naturel, Fond Mentin, La Haie, Bacadère, Petite-Rivière constituent le podium des stars qui passent à longue vue dans les paquebots vers l'Amérique du Sud. La présence des cultures qui prospèrent est un ravissement pour les yeux : Le cacao, denrée de premier rang de la commune est de renommée internationale, les champs de bananes, d’ignames, de malangas, les fruits de mer (lambi, homards, poissons) ainsi que les mangroves comme une biodiversité marine est le rempart érigé sur les côtes à des fins utiles.

Depuis la nuit des temps, l'hospitalité des gens a été toujours au rendez-vous pour tous les visiteurs. Là-bas, c'est presqu'une ethnie, on se connait tous, cette particularité sociodémographique joue un rôle de médiation pour éviter les conflits mortels. La mode coutumière de la propreté instaurée dans 95 % des maisons jette son rayonnement de manière positive sur la société de la dite commune, de garder aussi les rues en état de propreté ; une éducation que ma mère est très pointue là-dessus et qu'elle a transmise à ses enfants.

Tout au long l’évolution socioculturelle, l'éducation était toujours un idéal dans l'esprit de chaque famille :L'école, la route sûre vers la réussite de manière loyale.

AEADMA (association d'entre aide des Dame mariens) a initié le concours de jardins de fleurs, dans le souci de garder haut l'étendard de la beauté de la commune, elle a aussi réalisé des projets d'infrastructures liés à l'aménagement des rues et s'occupe en partie le côté de la santé publique via ses partenaires.

Sur les routes dame mariennes, entre la ville et les campagnes ,on découvre des points de repère à visiter comme sites naturels et touristiques tels que : Le pic de Montagnac , le fort Déléry au sommet de caoba , les grottes de Lesson, Source d'eau de Balandier, le phare de Gourdin près de la piste d'atterrissage d'avion , Manzè Mari ( lieu de prière) Loton (morne manmanm mari ,( lieu de prière) L'Anacaric près de la place publique arbre symbolique et géant abbatu par le cyclone Matthew est âgé plus de 150 ans selon les anciens de la ville.