Lors du séisme qui a ravagé une bonne partie de la capitale haïtienne le 12 janvier 2010, beaucoup d’espaces publics et privés ont été transformés en sites d’hébergement. Des tentes y ont été installées sans aucun contrôle et a compliqué la gestion de la crise humanitaire. Les ONG et autres institutions ont intervenu comme bon leur semble. La Direction Générale de la Protection Civile (DGPC) qui assure la coordination de la réponse du séisme du 14 août dit vouloir faire autrement.

« Les tentes, les bâches ou autres dispositifs d’abris provisoires ne pourront être installés que dans les cours des maisons affectées, en priorité dans les zones rurales, et, exceptionnellement, dans les quartiers domiciliaires des familles », indiquent les responsables de la protection civile. « Nous ne devons pas répéter les erreurs de 2010 d’avoir des camps partout », soutient le Dr Jerry Chandler, directeur générall de la Protection civile. Pour celles et ceux qui veulent apporter de l’aide aux populations victimes, la protection civile les invite à consulter la « liste des besoins » préparée à cet effet et de communiquer avec les autorités de coordination en vue d’éviter toute duplication.

Le dernier bilan communiqué par les autorités fait état de 2 207 morts, 344 personnes disparues, 12 268 blessés, 77 006 maisons endommagées.


Il faut rappeler que 9 jours après ce tremblement de terre, les recherches et évaluations se poursuivent et le bilan communiqué reste provisoire.