Des journées de mobilisation en Équateur contre la hausse des du carburant des milliers d'indigènes ont manifesté pendant les journées de mercredi et jeudi dans les rues de Quito. La capitale est toujours en partie paralysée , tandis que le gouvernement refuse de lever l'état d'urgence déclaré dans six des 24 provinces du pays, comme l'exige le mouvement indigènes au prémices de négociations.

 

Des journées de mobilisation en Équateur contre la hausse des du carburant des milliers d'indigènes ont manifesté pendant les journées de mercredi et jeudi dans les rues de Quito. La capitale est toujours en partie paralysée , tandis que le gouvernement refuse de lever l'état d'urgence déclaré dans six des 24 provinces du pays, comme l'exige le mouvement indigènes au prémices de négociations.

 Près de 14.000 manifestants ont pris part aux journées de mobilisation dans le pays pour protester contre la hausse du coût de la vie et exiger notamment une baisse du prix des carburants, toujours d'après la police. La police a évalué près de 10.000 manifestants dans la capitale Quito.

 Quito a par ailleurs dénoncé une attaque, dans la nuit de mardi à mercredi, d'un poste de police de la ville de Puyo, dans la province de Pastaza. Les assaillants ont incendié le bâtiment alors que les policiers étaient encore à l'intérieur. «Six policiers ont été grièvement blessés, trois sont retenus en otages et dix-huit sont portés disparus », a énuméré le ministre de l'intérieur, Patricio Carrillo, au cours d'une conférence de presse.

 L'alliance des organisations des droits humains fait état d'au moins 90 blessés et 87 arrestations depuis le début des manifestations. La police avance un bilan de 101 policiers et militaires blessés et 80 civils arrêtés.

 L'organisation des États américain (OEA) demande un dialogue pour "répondre aux revendications" des manifestants.