Ce mardi 7 septembre, pour une deuxième fois depuis l’assassinat, plusieurs citoyens de Port-de-Paix ont gagné les rues pour demander justice pour Jovenel Moïse. T-shirt blanc, brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire des slogans comme « nou bezwen rapid vit lis boujwa ki peye touye Jojo yo. » « aba Kedlè (Sénateur Kedlaire Augustin) sanwont ki trayi prezidan Jovenel. », ces manifestants ont parcouru plusieurs rues du chef-lieu du département du Nord’Ouest pour cracher leur colère contre l’assassinat du Président qui a vécu dans cette ville.

Ce mardi 7 septembre, pour une deuxième fois depuis l’assassinat, plusieurs citoyens de Port-de-Paix ont gagné les rues pour demander justice pour Jovenel Moïse. T-shirt blanc, brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire des slogans comme « nou bezwen rapid vit lis boujwa ki peye touye Jojo yo. » « aba Kedlè (Sénateur Kedlaire Augustin) sanwont ki trayi prezidan Jovenel. », ces manifestants ont parcouru plusieurs rues du chef-lieu du département du Nord’Ouest pour cracher leur colère contre l’assassinat du Président qui a vécu dans cette ville. 

Deux mois après l’assassinat du président Jovenel Moise,  ses partisans à Port-de-Paix persistent pour que la justice lui soit rendue. Malgré le rapport du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH)  révélant que  le  Premier ministre s’est entretenu au téléphone avec Joseph Felix Badio la veille de l’assassinat, Ariel Henry dit être déterminé pour rendre justice à Jovenel Moise. « Mon gouvernement est fermement déterminé à ce que justice lui soit rendue et que ses assassins soient déférés par devant la justice », écrit-t-il sur son compte Twitter.  

Moïse Jean Charles, figure de proue de l’opposition, était  présent sur la place Dame de Port-de-Paix dans la soirée du 7 septembre. Comme un appui au Président assassiné, le leader de Pitit Desalin déclare « si Jovenel Moïse pa jwenn jistis,  nou mèt kraze l ak tout sa l genyen » en référence à la justice haïtienne.   

Jean Laguerre Civil, coordinateur de sécurité du feu président et l’un des suspects de cet assassinat, a été au cabinet d’instruction pour une deuxième audition ce mardi. L’audition n’a pas eu lieu en raison d’une panne d’électricité alors que l’un des projets phares de Jovenel Moise était d’électrifier tout le pays en 24 mois dès son accession à la Présidence en 2017