L’avènement du numérique et les avancées technologiques ont facilité la vie de beaucoup de personnes en leur permettant de trouver des services rapidement, d’effectuer certaines tâches facilement. Si certains domaines bénéficient de quelques bienfaits du numérique, le domaine de la communication se trouve être celui qui en profite le plus.

L’avènement du numérique et les avancées technologiques ont facilité la vie de beaucoup de personnes en leur permettant de trouver des services rapidement, d’effectuer certaines tâches facilement. Si certains domaines bénéficient de quelques bienfaits du numérique, le domaine de la communication se trouve être celui qui en profite le plus. Important ? Oui ! L’internet comme outils est important pour tous, dans le sens qu’il permet à quiconque de faire entendre sa voix, ses revendications et s’organiser en communauté ;  on peut donc rapidement faire passer un message et atteindre des personnes qui se trouvent à l’autre bout du monde. Cependant, d’un autre côté, nos sociétés, tellement imprégnées des technologies tendent à accentuer parallèlement les discours homophobes, sexiste, antisémite, raciste… ainsi permettent-ils une croissance inouïe des discours de haine et discriminatoire. 

Nombre de problèmes sociaux ne se limitent plus au monde réel (en opposition au monde virtuel) et se trouve donc alimentés par l’internet. Cette façon de tenir des discours haineux sur internet est souvent appelée Cyberharcèlement et se définit comme un discours intentionnellement agressif tenu à l’encontre de quelqu’un mais qui utilise comme canaux les moyens de communication  électronique. Les proportions que prennent ces harcèlements peuvent aller d’un photomontage, montage vidéo, des insultes pour ternir l’image et la réputation de la personne, jusqu’à inciter une attaque physique de la victime.  

 L’un des moyens utilisé pour faire face à ce fléau c’est la régulation des plateformes numériques qui ont pour rôle de censurer, réguler ou  collaborer avec les autorités de la justice dans ces cas précis où la loi d’un pays interdit le cyberharcèlement. Mais qu’est-ce qui se fait vraiment quand on remarque que le modèle économique de ces plateformes repose sur ces genres de discours qui attirent de plus en plus de gens, ou quand on voit qu’il n’y a souvent pas une vraie modération des contenus, ou encore que ces plateformes ne disposent pas toujours des personnes disponibles pour comprendre et modérer convenablement des langues comme le créole haïtien? Evidement le créole haïtien n’est pas encore compté au nombre des langues les plus présentes sur internet. Un autre problème c’est l’absence de législation dans certains pays, ou législation qui n’est pas suffisamment consolidée et tende au final à laisser une porte ouverte aux cyber harceleurs et une amplification des discours haineux, considérant que le nombre d’internautes sur les réseaux sociaux ne fait qu’augmenter rapidement chaque jour.