La "Quintesima"! Ce chiffre symbolique tant caressé par le Real Madrid est désormais Casablanca, puisque le club cher à Florentino Perez a décroché ce samedi 1er juin 2024, son quinzième titre de la plus belle compétition européenne, c'est-à-dire la Ligue des champions. 

Comme il est mentionné plus haut, le chiffre "quinze" auquel nous faisons référence n'a d'importance que par son symbole, car même sans ce nouveau trophée gagné contre la courageuse et élégante Borussia Dortmund, le Real était déjà loin devant, avec une vitrine bien garnie. Autant dire que le Real n'a pas attendu cette dernière victoire, certes plus étriquée que nous l'indique ce score de 2 à 0 contre une valeureuse équipe du Borussia, pour asseoir sa domination sur l'Europe du football. Encore moins contre Dortmund dont la cote de gagner cette Ligue des champions était des plus faibles chez les parieurs. Bref, le moins que l'on puisse dire, la marche était très haute pour le club allemand. 

Pourtant, cette quinzième victoire du Real était longue à se dessiner. En effet, pendant plus de 60 minutes, ce sont plutôt les Allemands qui dirigent les débats, avec des occasions de buts nettes, dont un poteau et un face-à-face, mais que seul le destin en a jugé que ça soit autrement. 

Et, ce qui devait arriver arriva, comme c'est souvent le cas pour le Real. Dominer n'étant pas gagner, les Madridista maîtrisent à la perfection ce dicton. Un corner à la 74ième et une grosse erreur défensive à la 83ième, et la tradition de gagner est en place. Certes, décevant dans le jeu tout au cours de la campagne de Ligue des champions de cette saison, c'est surtout le destin qui prend le relais; soit par un ou des décisions arbitrales bidon, soit à cause d'un relâchement de l'équipe adverse. Le moins que l'on puisse dire, le Real se met toujours en position pour profiter du destin. Contre le Borussia Dortmund, cette logique, si ç'en est vraiment une, a été respectée. 

La "Quintesima" est bien là ! Le Real est taillé pour la Ligue des champions. Mais, on se rappellera aussi que ce chiffre symbolique est le fruit d'une multitude d'erreurs d'arbitrage en faveur des Madrilènes, notamment contre le Bayern qui s'était fait littéralement volé. Hier encore contre Dortmund, monsieur Vincic avait jugé que la bousculade de Mendi sur Adeyemi n'était pas assez flagrante pour être sanctionnée. Pourtant, la faute était bien réelle. Bref, on ne va pas refaire l'histoire du Real dans un petit paragraphe de quelques lignes. Après tout, l'histoire justement ne retiendra que la quinzaine. Et, ça suffit au bonheur des Madrilènes et des Madridista. 

 

Surguy Rivière, plus connu sous le nom de Guyto Rivière, est un journaliste et analyste de football haïtiano-canadien vivant actuellement au Canada. 

Dès son enfance, le gamin que Guyto exposait sa passion pour la retransmission des matchs de …

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