Un étudiant c’est une personne qui s’applique à apprendre quelque chose, inscrite dans un parcours scolaire ou universitaire pour devenir professionnel dans un domaine quelconque. On peut faire des études, comprendre le monde, se découvrir et découvrir de nouvelles choses, pour nombre d’étudiants haïtiens faire des études signifie pouvoir subvenir à ses besoins surtout économiques.
Un étudiant c’est une personne qui s’applique à apprendre quelque chose, inscrite dans un parcours scolaire ou universitaire pour devenir professionnel dans un domaine quelconque. On peut faire des études, comprendre le monde, se découvrir et découvrir de nouvelles choses, pour nombre d’étudiants haïtiens faire des études signifie pouvoir subvenir à ses besoins surtout économiques. Aujourd’hui, constatation est faite qu’il y a une forte inquiétude chez les étudiants quant à leurs avenirs. Quels sont les facteurs explicatifs ?
Le processus enseignement/apprentissage nécessite des conditions préétablies pour fonctionner normalement, en d’autres termes, pour être étudiant il faut un minimum de stabilité économique, un logement approprié, un lieu d’apprentissage adéquat dans un environnement attrayant, propice à l’épanouissement. Dans certains pays développés, on accorde la possibilité aux jeunes étudiants de travailler pour payer leurs études ; de là, un étudiant pourrait travailler toute une période pour rembourser ses frais d’études. Ce qui est certain c’est que l’étudiant en question va avoir différents postes déjà disponibles pour lui afin de travailler, tout en acquérant expertise et expérience. Haïti est un pays du tiers monde avec un système académique différent à celui des pays développés, où il y a difficulté d’accès au prêt d’étudiant, très peu de postes déjà disponibles pour exercer sa profession, lieu d’enseignement vétuste et inhospitalier, pas d’assurance maladie afin de garantir l’accès aux soins sanitaires, précarité, faim, insécurité dans les rues, enfin, toutes les raisons d’être stressé en permanence et inquiet au plus haut point.
On pourrait bien catégoriser les étudiants haïtiens en au moins trois groupes :
Un groupe qui a un parent ou ami de leur parent qui a une boite, une compagnie dans laquelle il a déjà un poste qui l’attend
Un autre groupe qui va déposer de curriculum par ci par là ne sachant à quel Saint se vouer ni quelle prière faire.
Et l’autre groupe qui n’étudie que pour emmagasiner des diplômes tout en vivant chez leur parent sous leur responsabilité jusqu’à un certain âge.
D’autres raison d’inquiétude peuvent intervenir quand par exemple un patron qui, pour accepter de donner un poste à un professionnel lui demande qu’il ou elle soit son partenaire de sexe. C’est une réalité évoquée ci-avant est non négligeable puisque déjà sur les bancs de la fac on y pense déjà.
Comment peut-on apprendre correctement dans de telles conditions ? Si faire des études dans certains pays est synonyme d’espoir en un avenir meilleur, de possibilité d’amélioration de sa situation socio-économique, en Haïti les étudiants n’ont souvent d’autre choix que d’espérer un jour laisser le pays. Mais qu’arrivera-t-il quand toute la jeunesse constituant l’avenir du pays aura mis les voiles vers d’autres cieux ? Que restera-t-il pour Haïti ? Ce stress de tous les jours finira-t-il un jour ?