Un deuxième cas de décès de la variole du singe est recensé samedi, sur le continent européen, par l'OMS d'Espagne.
Cette deuxième personne atteinte de la variole du singe est morte en Espagne (Madrid) au lendemain de l'annonce du premier décès dans le pays.
Un deuxième cas de décès de la variole du singe est recensé samedi, sur le continent européen, par l'OMS d'Espagne.
Cette deuxième personne atteinte de la variole du singe est morte en Espagne (Madrid) au lendemain de l'annonce du premier décès dans le pays.
« Il s'agit d'un homme âgé de 31 ans qui était hospitalisé à l'hôpital de la Reine Sophie à Cordoba, dans le sud du pays, » ont fait savoir les autorités andalouses. Selon elles, les échantillons prélevés pendant l'autopsie devront permettre de déterminer si la cause du décès s'agit de la méningo encéphalite ou d'une autre pathologie.
« Parmi les 3.750 patients enregistrés, 120 cas ont été hospitalisés et deux sont décédés, dont deux hommes jeunes » a indiqué le Centre de coordination des alertes et des urgences sanitaires dans son dernier rapport publié samedi.
Aussi, vendredi, le Brésil avait annoncé un décès, malgré les doutes pathologiques sur l'origine de ces morts. Ce qui fait en tout huit décès enregistrés dans le monde de mai à juillet. Où les cinq premiers ayant été signalés en Afrique depuis mai.
La maladie est endémique et a été détectée pour la première fois chez l'homme en 1970. Avec 3.738 cas selon le dernier rapport de l'OMS et les deux premiers morts recensés en Europe.
l'Espagne est le pays le plus touché au monde, devant les Etats-Unis (3.478), a fait savoir le ministère espagnol de la Santé qui, lui, recense beaucoup plus de 4.298 cas à la date de samedi. Avec la plupart des contaminations concentrées en Europe, où se trouvent 70% des 18.000 cas détectés depuis début mai et 25% dans les Amériques, selon le directeur de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.
L'objectif doit être "d'interrompre rapidement la transmission du virus en Europe et mettre un coup d'arrêt à cette épidémie", a déclaré dans un communiqué Catherine Smallwood, une responsable des situations d'urgence de l'OMS Europe.
Dans la plupart des cas, les malades sont des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, relativement jeunes, et vivant essentiellement en ville. Les premiers symptômes sont une forte fièvre, des ganglions lymphatiques gonflés et une éruption cutanée semblable à celle de la varicelle, confirme-t-elle.
Pour l'instant, l'OMS souligne qu'il n'y a pas de vaccins pour tout le monde et recommande donc de donner la priorité à ceux qui sont le plus à risque, ceux qui sont malades et ceux qui les soignent ou font de la recherche.