Il se pourrait là encore que vous vous attendiez à des écrits qui abhorrent le racisme en
faveur des peaux colorées, majoritairement victimes – sans trop savoir si la cause serait un
auto-abaissement de ces derniers, ou tout bonnement une réalisation de l'un des infinis
fâcheux de la fatalité… Néanmoins nous vous rassurons ; cette rédaction n'a pas été
formulée pour dilater les amoncellements qui pullulent bien depuis.
Il se pourrait là encore que vous vous attendiez à des écrits qui abhorrent le racisme en faveur des peaux colorées, majoritairement victimes – sans trop savoir si la cause serait un auto-abaissement de ces derniers, ou tout bonnement une réalisation de l'un des infinis fâcheux de la fatalité… Néanmoins nous vous rassurons ; cette rédaction n'a pas été formulée pour dilater les amoncellements qui pullulent bien depuis.
Dirigeons donc nos regards vers un autre horizon, vers un autre problème, vers un autre type de racisme. Cette fois nous n'allons pas considérer ceux qui se diffèrent par le teint de leur peau. Prenons en compte les mammifères de l'ordre des primates jouissant par rapport à nous d'une homogénéité de sang s'enduisant du même teint épidermique, et que nous détestons tant, que nous envisageons comme étant des rebuts qui n'eussent pas dû, comme nous, être créé par l'unique Saint.
Ces rebuts le plus souvent habitent le même quartier que nous, et ont parfois leur demeure contiguë à la notre. Nous entretenons, dans la plupart des cas une bonne relation avec eux, jusqu’au jour où l’esthétique de leur maison – qui jusqu'alors égalisait à la nôtre, ou qui en demeurait nettement en-dessous se met à s’accroître par rapport à la normale. Alors comme nos acides nucléiques hébergeaient déjà ce gène sanguinaire amené depuis la Guinée, nos cœurs s'endurcissent envers ces bons vieux voisins qui pourtant ont toujours droit à nos majestueuses salutations et répondent positivement à nos joues tendues pour recevoir nos baisers fraternels, ignorant qu'ils devraient du coup épier nos dents bien affûter à leur égard.
Pour que ces bonnes vieilles connaissances de longues dates à nos yeux puissent être induites en rebuts, il suffit tout simplement que leurs progénitures fréquentent la même école que les nôtres. Tout cela commence lorsque nous nous mettons à nous questionner sur le comment nos voisins si infortunés par rapport à nous puissent tenir tête à la scolarité de ces établissements réputés d’être dispendieux et que nous vénérons bien. Il suffit que l'un des fils termine rituellement en tête de liste, pendant que le nôtre piétine encore des plates-bandes. Il suffit aussi que ce bon vieux voisin par mégarde laisse échapper quelques projets ambitieux comme un voyage qu'il n'eut jamais entrepris, un véhicule analogue, un nouveau terrain avenant, ou peut-être même un hymen dont la promise suffit par son aspect trop prometteur et sa beauté angélique pour que l'on se hâte à l'abjecte conclusion qu'elle ne le mérite pas.
Il y a bien d'autres situations de problème dit " racial " sévissant aux fins fonds de nos mœurs et qui ne semblent pas encore avoir, à première vue, gagner les côtes étrangères,
vue leur écrasante avance relativement à nous. De tels maux nous ravageant ne sauraient rien faire d'autre que de nous démonter les cols de fémurs de nos cavités cotyloïdes pour les réimbriquer à l'envers, avec nos genoux dans le dos. De plus, ces maux nous aveuglent et nous empêchent de reconnaître nos vrais ennemis, ceux qui nous maintiennent à la gorge.
Pour le racisme que nous connaissons tous, des journées de marche depuis des décennies ont été organisées pour que l'on y remédie. Mais cet autre type que seulement très peu de nous a déjà décelé, comment pourrons-nous nous y prendre pour y remédier ?