Dans le cadre de la 40e édition de l'Examen Périodique Universel des Nations Unies sur les droits de l'homme, l'ensemble des organisations de la société civile haïtienne ont, à travers une note de presse publiée le lundi 31 janvier 2022, tenu à informer la population tout entière sur le passage d'Haïti à l'Examen Périodique Universel (EPU) de l'année 2022.

Dans le cadre de la 40e édition de l'Examen Périodique Universel des Nations Unies sur les droits de l'homme, l'ensemble des organisations de la société civile haïtienne ont, à travers une note de presse publiée le lundi 31 janvier 2022, tenu à informer la population tout entière sur le passage d'Haïti à l'Examen Périodique Universel (EPU) de l'année 2022. 

Les organisations de la société civile haïtienne, signataires de cette note, portent à la connaissance de la presse haïtienne le passage d’Haïti à la 40e session de l’Examen Périodique Universel (EPU) à Genève, le lundi 31 janvier 2022. 

Cet exercice, rappelons-le, permettra aux pays examinateurs d’évaluer les réalisations de l’Etat haïtien par rapport à ses obligations de respect, de protection et de réalisation des  droits  fondamentaux de  la population  haïtienne ; d’en relever  les  défis  et produire de nouvelles recommandations en lien aux engagements conventionnels d’Haïti sur les droits de l’homme. 

L’examen d’Haïti ce lundi 31 janvier arrive à un  moment  critique dans  l’histoire du peuple haïtien où les principaux droits fondamentaux sont constamment  violés ; l’instabilité politique entraine   une   crise   de   gouvernance   et   le   dysfonctionnement   des   principales   institutions démocratiques. 

L’insécurité et le kidnapping font rage ; la justice et les forces de sécurité sont en défaillance. Tous les indicateurs économiques sont au rouge et les conditions de vie sont gravement détériorées, notamment avec les impacts irréversibles de la pandémie de Covid-19 sur la santé et le bien-être des Haïtiens. 

En ce sens, les organisations signataires de cette note exhortent le Comité interministériel des droits de la personne à présenter un tableau réel et objectif de la situation des droits de l’homme en Haïti et à engager un dialogue franc, sans langue de bois, avec les pairs examinateurs. 

Enfin, les organisations de la société civile s’engagent à informer la population haïtienne sur les recommandations qui seront émises à l’Etat haïtien ; elles promettent également d’organiser des actions  d’observation  et  de  plaidoyer  pour  la  mise  en  œuvre  réelle  de  ces  dernières.  

Nous souhaitons  vivement  que  tous  les  acteurs  s’engageront  à  faire  de  ces  recommandations  leur priorité pour les prochaines années.