Un journaliste tué trois autres blessés par balles le mercredi 23 février 2022 lors de la nouvelle séance de manifestation des ouvriers de la sous-traitance réclamant un salaire minimum de 1500 gourdes.

 

Un journaliste tué trois autres blessés par balles le mercredi 23 février 2022 lors de la nouvelle séance de manifestation des ouvriers de la sous-traitance réclamant un salaire minimum de 1500 gourdes.

Les salariés de la SONAPI ont refait surface cette semaine pour continuer à exiger une augmentation salariale afin de faire passer de 500 à 1500 gourdes leur salaire. À l'occasion de cette manifestation, des individus armés, cagoulés à bord d'un véhicule non identifié ont ouvert le feu sur les protestataires. Le journaliste Lazare Maximilien est atteint de projectile et succomba de ses blessures rapporte la rédaction du journal Le Nouvelliste.

Alors que la police tentait de disperser la foule en lançant des bombonnes de gaz lacrymogènes. La même source relate trois autres journalistes et une autre personne sont touchés , dont Sony Laurore (travaillant pour une agence en ligne) et Yves Moïse (RCH 2000) figurent parmi les blessés. Cette nouvelle sortie des ouvriers est survenue quelques jours après que le gouvernement ait annoncé un haussement du salaire minimum où celui des travailleurs de la sous traitance est fixé à 685 gourdes, ajusté de 185 gourdes "insuffisants".

Le Premier ministre Ariel Henry déplore, les actes de violence perpétrés contre les manifestants et notamment la mort du journaliste Lazare Maximilien : « Je déplore la mort du journaliste Lazard Maximilien, survenue lors de la manifestation des ouvriers, ce mercredi. Je condamne également les violences qui ont causé des blessés. Je présente mes sympathies à la famille du défunt, ainsi qu’aux autres victimes de ces actes brutaux », a-t-il twitté.

La PNH indexée comme probable auteur du drame annonce l'ouverture de deux enquêtes en vue de faire jaillir la lumière sur l'incident: « Une enquête sera menée par la DCPJ parce qu’il y a mort d’homme. Étant donné que les agents de la PNH sont indexés, l’Inspection générale est également instruite par le DG afin de mener une deuxième enquête », a fait savoir Garry Desrosiers.