Les Jeux olympiques d'été 2024 ont lieu à Paris. Haïti est représentée par sept Athlètes dans cinq disciplines différentes. 

Il est vrai que ce n’est pas le pays qui a le plus petit nombre de représentants à cette grande manifestation sportive, et c'est sans nul doute l'un des pays avec la moindre probabilité de récolter un grand nombre de médaille.

Partie dans des contextes précaires pour une délégation qui va représenter un pays à l'échelle mondiale, avec la faible implication d'un État insouciant ou en faillite, octroyant une subvention qui est de la moitié de ce dont on a besoin pour s'envoler à destination.

Un État qui n'investit pas dans les jeunes du pays, qui leur offre que très peu de marges pour évoluer à domicile, ce qui oblige les Athlètes à s'éparpiller un peu partout dans le monde pour pouvoir continuer à exister, à s'entraîner et à pratiquer.

Certains d'entre eux sont méconnus jusqu'à ce qu'ils font preuve d’un exploit sportif pour être rapatriés, et représentés aux jeux par orgueil ou par intérêt. Alors que la culture et le sport sont les deux facettes qui permettent à Haïti de rivaliser avec d’autres pays étiquetés : Grandes Nations.

Comme c’est le cas dans les Jeux Olympiques de Paris. Le mariage du sport et de la culture épate déjà le monde entier. À tel point qu'Haïti figure parmi les 10 nations les mieux stylées au niveau de la mode vestimentaire dans les Jeux Olympiques de Paris d'après une estimation de Forbes Magazine.

 

En effet, la compilation des talents de Stella Jean et de Philippe Dodard recouvre de fierté les négligences des autorités de l'État Haïtien ainsi que les sombres tâches de la grande insécurité qui gangrène le pays depuis des années.

Les tenues exposent les œuvres picturales de l’artiste haïtien Philippe Dodard, tirées de sa pièce « Passage ». Les athlètes féminines portent une jupe ample mettant en valeur l’œuvre d’art, avec des chemises en chambray bleu clair, confectionnées à partir du « coton bleu » traditionnel haïtien, ainsi que des vestes sans manches en tissu recyclé. 

Les représentants masculins détiennent des chemises rayées, des foulards imprimés et des vestes inspirées des chemises traditionnelles appelées Guayabera. Leurs pantalons présentent également des motifs de l’œuvre de Philippe Dodard.

Voici le top 10 de Forbes Magazine 
Taïwan – Mongolie – Haïti – Canada – USA – Sierra Leone – France – Grande - Bretagne – Pays-Bas – Australie

A propos de

Mikenson Merzil

Mikenson MERZIL de nationalité haïtienne, né le 10 janvier 1995 à Boutillier. Monoparentale, unique enfant de sa mère Delcina MERZIL.  A fait ses débuts à l'école primaire au collège Cœur des Anges de Boutillier et sa classe de fin d'études classique à l'Institution Mixt…

Biographie