Lorsque nous aurons fini de dégager et de déguster avec raison toutes les belles réalisations qui ont eu lieu dans les moindres détails, chaque Cayen se recueillera sur une seule et même page : le passé aura été ramené à la hauteur du présent.
Lorsque nous aurons fini de dégager et de déguster avec raison toutes les belles réalisations qui ont eu lieu dans les moindres détails, chaque Cayen se recueillera sur une seule et même page : le passé aura été ramené à la hauteur du présent. Il deviendra clair comme du cristal qu’au lieu de disparaitre, le passé se tasse plutôt dans le temps. Jamais il ne se départ de l’actualité que dans la mémoire des esprits rongés par l’égoïsme, l’indolence, l’indifférence. Sur le fil de notre évaluation du dynamisme, ciment de tous ces efforts pour bâtir notre cité, l’iceberg de la moisson du futur émergera sa pointe à la surface de la mer des réflexions promptes à assaillir les plus responsables, soucieux de maintenir le flambeau. Dans la réalité, la ville des Cayes dont nous sommes si fiers est l’œuvre élaborée pas nos devanciers. Tel qu’il est donné à des visionnaires, leur sens du civisme a chéri et perpétué un héritage dont la fondation leur a aussi été légué. Ensemble ils ont travaillé la pâte du développement et nous ont construit un patelin. A l’instar d’une association forgée de différentes couches de la population, ils ont formé des cadres pour assurer le suivi de leurs initiatives jusqu’à nous parvenues. Maintenant il nous incombe d’adopter le modèle qu’ils ont utilisé afin de consolider l’édilité Cayenne en fournissant de l’encadrement aux forces vives de la ville et du département, principalement les jeunes. Ne laissons plus d’espace pour les déchirements, cultivons la terre de la compassion. Il est temps d’assembler nos différences de vues en un tout symbolisant la noblesse des sentiments de civisme et de patriotisme. Travaillons de sorte que l’haïtien en général se démarque de la phase de produit que l’étranger s’arrache sous des formes subtiles d’émigration pour s’engager de préférence sur celle de producteur capable de gérer ses propres ressources en territoire national. Dieu préserve notre nation !