C'est une tradition qui ne date pas d'hier. D'ailleurs, la période pascale en Haïti est consacrée aux défilés des bandes dans les rues. Dans certaines régions en Haïti, des activités de grande envergure sont organisées en cette période et c'est le cas de la commune de Paillant qui organise tous les week-end pâques son propre festival de Rara.
C'est une tradition qui ne date pas d'hier. Dailleurs, la période pascale en Haïti est consacrée aux défilés des bandes dans les rues. Dans certaines regions en Haïti, des activités de grande envergure sont organisées en cette période et c'est le cas de la commune de Paillant qui organise tous les week-end pâques son propre festival de rara.
A l'initiative de Rasanbleman Nanchon Ginen (RANAGI) ayant M. Garry Mazile comme chef de file, cette tradition ne disparaîtra pas. Depuis tantôt trois (3) décennies, plus de 45 bandes de rara à Paillant et ses zones avoisinantes s'offrent en spectacle pour le délice des riverains et des autorités qui militent encore pour la survie de la culture haïtienne. La Rue Paillant était le fief de cet événement culturel, vu l'évolution et l'importance de ces festivités, M. Mazile octroyé d'un carreau de terre situé à Salaniac, 1ère section de la dite commune dans le souci d'acceuilir plus de monde.
Selon M. Mazile, l'ancien Ministre de la culture, M. Bajeux a été le premier dignitaire de l'État à avoir supporté et financé ce projet culturel.
"C'est une tradition que nous voulons pérenniser car mes arrières grands-parents consacraient leur vie à l'implantation du vodou" explique Garry Mazile.
Par manque de moyen, je fais souvent appel à l'aide au près de autorités pour que cette tradition ne meurt jamais. D'ailleur quand j'ai été Directeur au Ministère de la culture, j'insistais pour qu'un budget plus significatif soit alloué à ces genres d'événements culturels, a-t'il ajouté.
Garry promet qu'il continue de lutter jusqu'à sa mort pour faire rayonner le vodou et démystifier ceux qu'ils entendent ternir l'image de ce secteur sacré.
Malgré les inconvénients, cet héritage spirituel et culturel oerdurera poursuit M. Mazile qui a juré fidélité et persévérance à la tenue et la longévité de Rara Paillant.
Aucune exigence n'est imposée aux bandes de rara en ce qui a trait à leurs participation. Les bandes n'ont qu'à se faire inscrire sur une liste et seulement des instruments traditionnels sont autorisés lors des prestations.
Du bec et des ongles, RANAGI promet de faire propulser le vodou. Le rara sera mis sous les feux de projecteurs même si la situation socioéconomique a des répercussions sur la culture, c'est ce défi que se donne M. Mazile.