Depuis plus de 3 ans, plusieurs parties de la classe politique haïtienne et plusieurs citoyens-citoyennes de la société civile luttaient contre le gouvernement de Jovenel Moïse, assassiné à son domicile le 7 juillet 2021.

Depuis plus de 3 ans, plusieurs parties de la classe politique haïtienne et plusieurs citoyens-citoyennes  de la société civile luttaient contre le gouvernement de Jovenel Moïse, assassiné à son domicile le 7 juillet 2021. Ils dénoncaient et accusaient les membres et ministres du gouvernement de Monsieur Moïse de corrompus. "Haïti a besoin d'une transition de rupture" est une phrase que répétait la majorité des personnes faisant partie de l'opposition. 

Plus d'un mois après l'assassinat de l'ancien président Jovenel Moïse, le pays est laissé dans un vide constitutionnel; un vide que ne peut combler la constitution de 1987 malgré la présence du Premier ministre, Dr. ARIEL Henry à la primature, désigné par le président Jovenel Moïse avant son assassinat.

 Le SDP et les autres structures politiques attendent de ce gouvernement qu'il trouve une solution haïtienne à la crise.  Une solution large et inclusive avec la participation de tous les secteurs concernés du pays. Depuis, des propositions écrites se sont multipliées venant de plusieurs secteurs, suivis de plusieurs rencontres, des pourparlers pour un large consensus, assorti d’un accord politique pour sortir le pays dans l’impasse à la crise politique et institutionnelle provoquée par la mort du président Jovenel Moïse. Deux de ces rencontres se sont terminées sur des coups-de-poing, des coups de chaise, des bastonnades... Aucun accord n'a été signé juste qu'à date. Rien de concret depuis, le peuple attend. La crise continue. Le pays est dans l'impasse.